Actuellement, le volume se trouve à un niveau ne dépassant guère le million de mètres cubes, en raison d'un déficit des eaux pluviales et dont les précipitations tardent à se manifester. La réalisation d'un réservoir d'eau d'une capacité de 50 000 m3 s'impose pour sécuriser la wilaya d'Oran, répondre aux besoins de la population et lui assurer une autonomie d'approvisionnement à partir de la station de Dzioua, un cratère naturel situé dans la wilaya de Aïn Témouchent. Actuellement, le volume se trouve à un bas niveau ne dépassant guère le million de mètres cubes, en raison d'un déficit des eaux pluviales et dont les précipitations tardent à se manifester. La wilaya de Aïn Témouchent est donc sauvée grâce à la station de dessalement de Chatt El-Hilal. Or les besoins en eau à l'horizon 2030 nécessitent un deuxième réservoir d'une capacité de 50 000 m3 dont la station de Dzioua vient de bénéficier à la faveur d'une opération centralisée qui a été inscrite par le ministère des Ressources en eau et dont le projet sera réalisé par l'Algérienne des eaux. Pour le moment, la production journalière de la station de Dzioua tourne autour de 260 000 à 270 000 m3/jour, et l'opération de traitement de l'eau se fait en deux étapes dans la station qui reçoit, en plus des lâchages de la basse Tafna, l'équivalent de 200 000 m3/j à partir de la station de dessalement de l'eau de mer de Chatt El-Hilal, a expliqué Yahiaoui Khelifa, directeur de la station de Dzioua. Après un premier traitement, l'eau est pompée vers le cratère d'une capacité de 13 millions de mètres cubes pour être ensuite transférée vers un réservoir d'une capacité de 50 000 m3 pour un traitement final. La station de Dzioua sera renforcée par un autre réservoir d'une capacité de 50 000 m3 afin de répondre aux besoins des wilayas limitrophes. Les besoins de la population de Aïn Témouchent sont de 106 000 m3/j, alors que la production se fait à raison de 95% à partir de la station de dessalement et 5% à partir des ressources locales à travers un réseau d'adduction et de distribution de 2561 km qui relie les 197 réservoirs d'une capacité globale de 150 695 m3. Aïn Témouchent est considérée comme une wilaya pilote en matière d'alimentation en eau potable, dans la mesure où les 28 communes de la wilaya sont alimentées en H24. L'autre facteur qui fait de Aïn Témouchent une wilaya pilote est le maillage de son réseau d'adduction qui relie toutes les infrastructures à partir de la station de dessalement d'eau de mer, du barrage de Béni Bahdel et de la basse Tafna (wilaya de Tlemcen) qui alimentent à travers les lâchages réguliers de la station de Dzioua, un réservoir naturel (un cratère d'un ancien volcan) situé dans la région de Aïn Tolba d'une capacité de 13 millions de mètres cubes et qui alimente même la partie ouest de la wilaya d'Oran jusqu'à la commune de Aïn Turk. M. LARADJ