La situation devra être améliorée avec la prochaine mise en service de la station de dessalement d'eau de mer de Chatt El-Hillal d'une capacité de 200 000 m3/j, dont les premiers essais techniques ont eu lieu, d'après M. Hamel Mourad, directeur de l'hydraulique de la wilaya d'Aïn Témouchent, au cours de la semaine écoulée. Contrairement aux années précédentes où la crise d'eau se faisait sentir lors de chaque saison estivale en particulier, cette année, la population de la wilaya d'Aïn Témouchent a été choyée en raison, d'une part, d'une pluviosité abondante et généreuse enregistrée en période hivernale, et aux efforts,d'autre part, consentis par les autorités locales, notamment la rénovation des réseaux d'adduction de l'ensemble des communes évitant ainsi des déperditions. Celles-ci, rappelons-le, ont toujours pénalisé le citoyen suite à des travaux de remise en état qui nécessitent des coupures. En effet, l'eau continue de couler dans les robinets en moyenne un jour sur trois et dans certaines localités presque tous les jours. La situation devra être améliorée avec la prochaine mise en service de la station de dessalement d'eau de mer de Chatt El-Hillal d'une capacité de 200 000 m3/j, dont les premiers essais techniques ont eu lieu, d'après M. Hamel Mourad, directeur de l'hydraulique de la wilaya d'Aïn Témouchent, au cours de la semaine écoulée. Ces essais sont faits dans un circuit fermé avec le refoulement d'eau dessalée ainsi que la saumure vers la mer. Pour un début d'alimentation d'eau potable, il se fera dans les jours à venir, grâce à un pompage partiel par tranche de 20 000 m3/j. En premier lieu, ce sont les populations d'Aïn Témouchent et de Béni-Saf qui seront les premières à être desservies dans la mesure où les travaux de rénovation des réseaux d'adduction ont été entièrement achevés. Pour le reste des localités, les travaux se poursuivent. Selon le premier responsable du secteur de l'hydraulique, le taux d'adduction des différents couloirs menant du cratère de Dzioua, d'une capacité de stockage d'eau de 13 millions de m3 vers Aïn-Kihal, Oualata et les localité du littoral jusqu'à Madagh sont à 60%, puisque sur les 160 km, près de 90 ont été déjà réalisés. Par ailleurs et dans le même sillage, un ambitieux programme portant sur la réalisation de quatre grands réservoirs d'une capacité globale de 40 000 m3 dont deux réservoirs d'une capacité de 10 000 m3 chacun au chef-lieu de wilaya et deux autres d'une même capacité qui seront réalisés à Béni-Saf et à Dzioua où seront stockées les quantités d'eau dessalée. En effet, hormis le réservoir de Dzioua dont le marché de cette opération centralisée a été confié à une entreprise chinoise et dont le début des travaux est prévu au cours du mois de septembre, la réalisation des autres réservoirs fera l'objet d'un appel d'offres. Enfin, si les ménages ne vont plus souffrir comme par le passé de la crise d'eau puisque l'eau coulera H24 dans leurs robinets, il n'en demeure pas moins que ces derniers vont devoir changer de comportement en ce qui concerne la consommation d'eau où le gaspillage est légion. Cette fois-ci, et ce n'est un secret pour personne, la facture de l'eau dessalée sera salée dans la mesure où les 200 000 m3/j seront payés aux Espagnols rubis sur l'ongle.