"Nous allons ouvrir le capital à la fin du mois en cours, et celui qui veut prendre la majorité des actions du club sera le bienvenu. Je suis prêt à l'aider à mettre en place sa politique", martèle Mellal. Invité jeudi soir de l'émission "Belmakchouf" de la chaîne sportive Heddaf TV, le président de la JSK, Cherif Mellal, est revenu sur les derniers mauvais résultats de l'équipe avec trois défaites de suite contre le CRB, l'ASO et le CSC. "Pour moi, c'est un passage à vide, je suis sûr que l'équipe va se ressaisir. L'année dernière aussi nous avions perdu des points, mais nous avons fini seconds du championnat. Je ne pense pas qu'il faille paniquer. Cependant, il est clair que nous discutons et analysons ce qui ne fonctionne pas. J'ai demandé à notre directeur technique Jean-Yves Chay de préparer un rapport, l'entraîneur Hubert Velud doit le faire. Pour le moment, je n'ai discuté en fait qu'avec le coach assistant Mourad Karouf. Nous allons donc analyser tout cela sereinement, mais il n'est pas question de tout chambouler. Ce n'est pas là ma vision du travail. Je pense qu'il faut laisser du temps à ce staff et à ce groupe pour récolter les fruits du travail accompli", dit-il. Et d'enchaîner : "Je ne vous cache pas aussi que j'ai sermonné les joueurs qui m'avaient pourtant promis de faire un bon match contre le CSC. Je leur ai dit qu'ils n'ont pas été à la hauteur et qu'ils ont failli à leur mission. De toutes les façons, j'ai décidé désormais de sanctionner financièrement les mauvais résultats techniques." Mellal assure en outre qu'il a "entière confiance en le staff pour redresser la barre". Critiqué par les supportes sur le fait qu'il n'a pas recruté de grands noms pour renforcer l'équipe à l'intersaison pour réaliser les objectifs tracés, à savoir jouer le titre, Mellal répond qu'il fonctionne avec les moyens du bord. "Je ne vais pas recruter pour le plaisir de recruter, nous avons ramené de bons joueurs à l'intersaison, mais je ne fonctionne qu'avec les moyens du club. Je ne veux pas faire comme certains dirigeants qui déboursent des milliards dans la masse salariale pour ensuite endetter lourdement le club et partir comme si de rien n'était. Moi je veux être responsable, conséquent et cohérent. J'ai pour mission d'assainir les comptes du club consécutivement à une gestion antérieure catastrophique et promouvoir les jeunes de la Kabylie", dit-il. Et d'ajouter : "Que celui qui peut investir de l'argent à la JSK sache que nous allons ouvrir le capital du club à la fin du mois en cours. S'il y a quelqu'un qui veut prendre la majorité des actions du club, il sera le bienvenu dans le conseil d'administration. Je suis prêt à l'aider et je vais me retirer sans faire de bruit pour le laisser mettre en place sa politique." Au sujet de la construction du nouveau centre de formation de la JSK, Cherif Mellal a critiqué les lenteurs administratives pour la réception des documents du terrain. "Chaque fois, les autorités locales me sortent un problème. Ce n'est pas sérieux, on ne peut pas mettre autant de temps pour délivrer des documents fonciers, c'est du sabotage", accuse-t-il. À ce titre, Mellal a rappelé que la "société Cevital s'est engagée à financer la construction de ce centre et qu'elle est toujours prête à le faire". En revanche, pour la réception du nouveau stade de Tizi Ouzou, Mellal a ironisé en indiquant que "les travaux seront achevés au mois de mars comme l'a déclaré le ministre de la Jeunesse et des Sports, mais je ne sais quelle année".