La célébration du Mawlid Ennabawi est une autre occasion pour la prolifération du commerce informel dans les rues et souks de Bordj Bou-Arréridj. Des bougies, de l'encens et des pétards sont exposés à la vente libre dans les rues de Bordj Bou-Arréridj. Malgré la loi de 1963 interdisant l'usage et l'importation des produits pyrotechniques, les étals sont pleins de ce genre de produits très demandés en cette période de fête. En effet, cette prohibition n'interdira pas les vendeurs qui ont transformé plusieurs endroits de la ville, surtout dans les quartiers populaires et les marchés, en un bazar de tous types de pétards de différents volumes, formes et couleurs. La qualité est aussi disponible. Le commerce des bougies et d'encens, de fabrication des pays de l'Asie, a lui aussi proliféré. Un large éventail de bougies aux couleurs et parfums multiples est proposé par les vendeurs en majeure partie sans registre du commerce ou une adresse commerciale permanente. Ils sont des saisonniers. "À chaque fête son produit. Je revends ce qui est demandé pour l'occasion", dira Salim, un jeune revendeur occasionnel, tablé à Lagraphe. La question reste, cependant, posée sur la circulation de quantités aussi importantes de ces produits prohibés sur le marché national et comment sont-elles arrivées aux clients. "Moi, j'achète en gros chez les grossistes ou importateurs et je revends", explique Salim en ajoutant qu'il prend le risque de tout perdre si la marchandise va être saisie. "Il faut arrêter ça au frontières et non pas au niveau du maillon faible de la chaîne", tonne-t-il.