Résumé : Ali réussit à joindre son fils. Il le prie de rentrer. Il lui rappelle que ce ne sera pas sans conséquence et qu'il doit penser à ceux qui ne veulent pas le perdre une seconde fois. Tewfik coupe et ferme son portable en réalisant que son père sait qu'il a violé sa cousine. Moh reçoit un appel du brigadier-chef. Le véhicule et le portable d'Idir ont été retrouvés, mais aucune trace de lui. -Ils vont finir par les retrouver. -Inchallah, ils arriveront à temps, dit Fathma, pleurant avec Kamélia. Idir est un brave homme. Il ne mérite pas de tomber entre les mains de ce criminel. Je m'en veux de ne pas avoir compris que Tewfik avait de sombres intentions. Il m'a bien eue. Moh tente de la réconforter. Il ne comprend pas pourquoi elle se culpabilise, puisque personne n'avait senti venir le coup bas de son neveu. Il se rappelle ses visites où il semblait heureux pour Kamélia et son ami. -Je me souviens qu'à une période il me semblait être épiée, dit Kamélia à ses parents. J'étais mal dans ma peau. Plusieurs fois, j'avais demandé à Idir qu'on parte ailleurs, mais il ne m'a jamais écoutée. Il croyait que j'exagérais. Puis je suis tombée enceinte. Vous tous me disiez que c'était à cause des hormones. J'avais fini par m'en convaincre. Voilà, après avoir trouvé un semblant de paix intérieure, au moment où je ne pensais plus à lui, il s'en prend à moi. Il m'a brisée. S'il arrive malheur à mon mari, je ne sais pas si je tiendrai le coup. -Non, ne dis pas ça. -Yemma, je veux mourir. -Non, ne dis plus jamais ça. Ils sont à leur recherche. Le bon Dieu ne peut pas l'abandonner. Aux premières lueurs du jour, tout le village est au courant. Leurs amis et les hommes de la famille viennent proposer leur aide. Ils participent au ratissage. Les gendarmes ont établi des barrages sur plusieurs axes routiers et contrôlent l'identité des passagers. Tewfik ne pourra pas quitter la région. Les recherches se poursuivent durant toute la matinée. Moh aurait voulu participer, mais Kamélia a besoin de son soutien. Plusieurs de ses amis le tiennent informés par téléphone. D'ailleurs, c'est son ami brigadier-chef qui le joint pour lui demander de le rejoindre à l'hôpital. -Dites pourquoi ? Pour qui ? Qui avez-vous retrouvé ? -Votre gendre, lui apprend-il. Il est mal en point. Je voudrais les coordonnées des membres de sa famille pour les appeler. -Oui, je vais les chercher. Je viens tout de suite. Après avoir raccroché, il rejoint sa femme et lui fait signe de le suivre. Elle demande à Rosa de rester avec Kamélia. Le calmant a fait son effet et elle s'est assoupie. -Je pars à l'hôpital. Idir est à l'hôpital. N'en dis rien à Kamélia. Ne laisse personne l'approcher. -Dieu soit loué. Il est vivant. -Je crois qu'il va mal. La police veut contacter sa famille. Je t'appelle dès que je l'aurais vu, promet-il. Je dois y aller. -Si Kamélia se réveille et remarque ton absence, qu'est-ce que je lui dis ? -Rien. Ne lui dis rien, lui ordonne Moh. C'est pour son bien. Enfin, pour elle et l'enfant qu'elle attend. (À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.