Ce bourg a été doté de plusieurs enveloppes dans le cadre des PCD, mais rien n'a été fait pour apaiser la misère dans laquelle ils pataugent, attestent des citoyens. Les villageois de Kallous (commune de Aomar, une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Bouira) exigent leur part de développement et d'aménagement urbain. Pour ce faire, et après avoir épuisé toutes les voies légales selon leurs dires, ces citoyens ont fermé avant-hier et pour la deuxième journée consécutive la RN5 reliant Bouira à Lakhdaria, afin d'exprimer leur mécontentement. Selon les manifestants rencontrés sur les lieux, leur localité accuse un manque flagrant en matière de dé|veloppement. D'après les protestataires, l'éclairage public et autres commodités font cruellement défaut. "Nous espérons que des mesures seront prises dans ce sens. Ce bourg a été doté de plusieurs aides et autres enveloppes dans le cadre des différents PCD, mais rien n'a été fait pour apaiser la misère dans laquelle pataugent les citoyens", attestent des villageois. Certains de ces derniers réclament en premier lieu l'aménagement du réseau d'assainissement et le bitumage des routes qui mènent à leur hameau. Celui-ci est dans un état de dégradation avancée. Les routes menant vers cette bourgade sont jonchées de nids-de-poule et de crevasses. Leur réhabilitation serait une bouffée d'oxygène. Les citoyens ont également réclamé l'intégration de leur localité dans un plan d'aménagement urbain, ce qui va certainement mettre un terme au calvaire qu'ils endurent quotidiennement. Certains transporteurs nous ont assuré qu'ils ne veulent plus se risquer à transporter les voyageurs, tant que les routes ne sont pas réaménagées, de peur d'endommager leurs fourgons. Une longue liste d'insuffisances qui pénalisent les habitants du village de Kallous a été transmise aux services concernés, auxquels ils demandent d'intervenir incessamment pour remédier à cette situation. Ce fait traduit le désarroi et la peine des villageois de Kallous, qui affirment qu'ils ont frappé à toutes les portes pour mettre fin à ce calvaire qui n'a que trop duré, mais aucune suite n'a été donnée à leurs doléances. Pour rappel, au mois d'octobre dernier, une délégation d'une centaine de personnes a tenu un sit-in devant le siège de la wilaya, afin d'exprimer la colère des villageois et réclamer un semblant d'aménagement pour ledit hameau.