Le club d'Everton a annoncé samedi que l'Italien Carlo Ancelotti, récemment écarté par Naples, avait signé un contrat de quatre ans et demi pour devenir son nouvel entraîneur. Onze jours seulement après avoir été démis de ses fonctions par le club italien, quelques minutes après une victoire 4-0 contre Genk qui le qualifiait pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions, Ancelotti rebondit dans un championnat qu'il connaît bien. Il a déjà entraîné Chelsea pendant deux ans (2009-2011), remportant le doublé championnat-coupe d'Angleterre la première année. Avec Everton, l'ancien milieu de terrain retrouve un club aux couleurs très similaires, mais au profil très différent. Très ambitieux en début de saison, Everton traîne pour le moment à la 16e place de Premier League, avec seulement trois points d'avance sur la zone rouge. Ancelotti, qui prendra officiellement ses fonctions dimanche, était présent hier samedi à Goodison Park où sa nouvelle équipe affrontait Arsenal, pour la 18e journée. Début décembre, les Toffees s'étaient séparés de leur entraîneur portugais Marco Silva après une déroute (5-2) lors du derby à Liverpool. Conformément à la devise du club "Nil satis nisi optimum" – seul le meilleur est suffisant – Everton a décidé de se tourner vers ce qui se fait de mieux en Europe. Vainqueur de deux Ligues des champions comme joueur et trois comme entraîneur, Ancelotti a été champion dans quatre pays différents. Avec son élégance habituelle, l'Italien a salué le travail de Duncan Ferguson qui avait assuré l'intérim récoltant pour le moment une victoire contre Chelsea (3-1) et un nul (1-1) à Manchester United. "J'ai vu, avec les prestations des deux dernières semaines, que les joueurs sont capables de beaucoup (...) une organisation solide, une grande discipline et la bonne motivation sont des ingrédients-clés dans le football", a-t-il jugé. Ancelotti a aussi salué l'histoire du club, son public et l'ambition de ses dirigeants. "Ce sont des choses qui me parlent en tant que manager", a-t-il expliqué pour justifier un choix un peu surprenant après être passé par l'AC Milan, le Paris SG, le Bayern Munich ou le Real Madrid.