Aussitôt installés dans leurs nouvelles fonctions par le président de la république, les membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) devaient tenir une réunion, hier dans l'après-midi. Après les présentations d'usage et la définition du cadre de travail, ils aborderont les questions sérieuses, soit le traitement des dossiers de magistrats soumis à leur examen. C'est en février dernier que le CSM a tenu sa dernière session ordinaire. Il est demeuré inactif depuis le renouvellement de ses instances en mars. Outre les magistrats élus, le chef de l'Etat a procédé à la désignation de six membres de son choix, dont trois femmes. Une première au conseil ! Il s'agit de Mmes Goual, Benchabane et Boudjemaâa, respectivement wali hors cadre auprès du ministère de l'intérieur, directrice générale de l'agence nationale du développement de la recherche universitaire et directrice de l'environnement au département du même nom. Outre ses missions traditionnelles, le CSM vient de se voir confier la tâche d'élaborer une charte de l'éthique et de la déontologie fixant les obligations morales des magistrats. Dans son discours à la cour suprême, le chef de l'Etat, qui est également président du CSM, a demandé aux membres de cette institution d'élaborer rapidement un projet dans ce sens.