Le premier responsable du club algérois explique clairement que le Mouloudia sera le premier perdant financièrement en cas de rupture unilatérale de contrat. Le technicien français Bernard Casoni pourrait reprendre son poste à la barre technique du Mouloudia d'Alger. C'est en tout cas ce qu'a insinué le nouveau président du conseil d'administration des Rouge et Vert, Nacer Almas. "D'un point de vue juridique, l'entraîneur Casoni est toujours sous contrat avec le MCA. Et la loi nous interdit d'engager un nouvel entraîneur tant que la situation de Casoni n'est pas encore tranchée officiellement", a fait savoir Almas lors d'une intervention à la Radio nationale. Le premier responsable du club algérois explique clairement que le Mouloudia sera le premier perdant financièrement en cas de rupture unilatérale du contrat : "Sur le plan financier, il faut rester raisonnable. Il ne faut surtout pas prendre des décisions qu'on risque de regretter et qui risquent de nuire aux intérêts du Mouloudia. À mon sens, il faut éviter les erreurs commises précédemment, surtout financièrement." À rappeler que Bernard Casoni, limogé par l'ancienne direction, avait refusé de résilier son contrat à l'amiable réclamant des dédommagements. Le dossier Casoni, actuellement entre les mains de la nouvelle direction, n'a pas connu du nouveau, pour la simple raison que les deux parties refusent jusqu'à présent de céder la moindre concession. "Casoni possède un contrat qui le protège. De notre côté, nous devons trouver une solution à cette situation, car le MCA ne peut pas rester sans entraîneur", explique Almas. Ce dernier ouvre d'ailleurs une nouvelle porte de négociations avec Casoni, on parle même d'une réhabilitation du technicien français. "Nous allons encore négocier une nouvelle fois avec Casoni pour trancher son maintien ou son départ", affirme le président mouloudéen. De son côté, Bernard Casoni n'exclut pas un éventuel retour au Mouloudia, mais sous certaines conditions, comme il l'a bien souligné lors d'une déclaration à nos confrères de Compétition : "Concernant mon éventuel retour, il me faut des garanties. Je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu dernièrement. Je n'ai jamais refusé un retour au Mouloudia. Les dirigeants m'ont appelé pour en discuter, mais je leur ai demandé de me régler mes 4 mois de salaire, pour ensuite avancer dans ce dossier", a-t-il fait savoir. Pour rappel, l'ancienne direction du Mouloudia sous les commandes de Sekhri avait prévu de rencontrer Casoni le 26 décembre 2019 pour régler ce conflit, mais cette entrevue n'a pas eu lieu suite au changement qu'a connu la direction du MCA.