Des dizaines de villages et de localités situés dans la banlieue ouest et nord-ouest d'Alep sont repassés dans le giron de l'armée syrienne, après avoir été durant des années sous le contrôle des groupes terroristes et de factions rebelles, a rapporté l'agence de presse officielle Sana, citant des sources sécuritaires. "Le commandement général de l'armée arabe syrienne a annoncé la récupération des dizaines de villages et localités dans la banlieue ouest et nord-ouest d'Alep, et ce, après une série d'opérations militaires concentrées contre les repaires et les fortifications des réseaux terroristes inscrits sur la liste internationale du terrorisme", a indiqué Sana, citant un communiqué du commandement général de l'armée, affirmant que les civils avaient été pris en otages par les terroristes comme bouclier. Selon le communiqué, "l'armée a ouvert les corridors de Miznar et Mjeizar dans la banlieue ouest d'Alep et la ville de Saraqeb pour assurer la sortie des civils et mettre fin à leur souffrance du fait du terrorisme", ajoute l'agence Sana, soulignant que "l'armée continue sa progression sur le terrain pour accomplir sa mission sacrée et noble et éliminer ce qui reste des réseaux terroristes". Cette nouvelle victoire de l'armée syrienne permettra au président Bachar al-Assad de renforcer davantage son pouvoir face à une opposition politique dispersée, en attendant de reprendre le contrôle total de la province d'Idleb, dernier bastion des groupes terroristes et objet de tensions avec la Turquie qui les soutient. Utilisant l'argument humanitaire, Anakra a demandé à Moscou, l'allié de Damas, que l'armée syrienne cesse ses opérations sur Idleb. "Les attaques sur Idleb doivent cesser et il est nécessaire d'établir un ultime cessez-le-feu qui ne devra pas être violé", a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, à des journalistes en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich, durant laquelle il a rencontré Sergueï Lavrov. Après avoir échoué à destituer Bachar al-Assad, en soutenant la rébellion dès le début de la crise en 2011, les Etats-Unis continuer à chercher de déstabiliser la Syrie à coups de pression diplomatique et chantage humanitaire.Le président américain Donald Trump a demandé la Russie de cesser de soutenir les "atrocités" du régime du président syrien Bachar al-Assad, a annoncé dimanche la Maison-Blanche.