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Donner la parole aux artistes atteints d'infirmité motrice
"Qui de nous ne rêve pas ?" nouvelle pièce théâtrale de Toufik Mezaache
Publié dans Liberté le 14 - 03 - 2020

Cette pièce, qui sera présentée prochainement à Sétif, réunit dix-huit artistes en herbe atteints d'infirmité motrice cérébrale.
Chkoun fina ma yahlamch (Qui de nous ne rêve pas ?) est le titre de la nouvelle pièce théâtrale montée dernièrement par l'humoriste Toufik Mezaache, dans laquelle ont participé dix-huit artistes atteints d'IMC (infirmité motrice cérébrale) et qui sera jouée prochainement devant le public sétifien. À propos du travail artistique de ces jeunes dont l'âge varie entre 12 et 30 ans, le metteur en scène a confié : "Cette pièce est une série de rêves que j'ai rassemblés avec l'aide de mon assistant Hacène Diafat pour en faire un texte.
C'est ainsi que le spectacle a démarré. En effet, hormis le travail qui sera présenté incessamment devant le public, il y a eu des tentatives de mini-spectacles présentés durant les deux dernières années. Les nouveaux artistes que nous avons découverts ont fait part de leurs rêves dans la vie quotidienne et nous avons eu l'idée de les traduire sur scène." Et d'ajouter : "L'inclusion artistique, qui est le cheval de bataille des responsables de l'Association des infirmes moteurs d'origine cérébrale (APIMC) de Sétif, nous a permis de partager ces expériences extraordinaires qui doivent être, me semble-t-il, valorisées par les professionnels chargés du suivi et de la prise en charge des IMC et autres personnes aux besoins spécifiques."
Ces "rêves" seront traduits en cinquante minutes sur scène par ces artistes à travers l'illusionnisme, le slam, la danse et le chant. Lors des répétitions, nous avons eu l'occasion de découvrir quelques scènes fort émouvantes. À ce propos, selon Mezaache, la plus émouvante est celle relative à la maman qui entend pour la première fois sa fille de seize ans prononcer le mot "ma" (maman). "Je pense que l'art, dont le théâtre, est l'une des meilleures thérapies.
Vous ne pouvez pas imaginer la maman qui s'effondre de joie car elle a entendu pour la première fois sa fille prononcer le mot maman. C'est vraiment émouvant et cela dénote l'importance d'exprimer ce qu'on veut et ce dont on rêve", dira notre interlocuteur. Il est à souligner que le numéro un du "one man show" à Sétif a tenu à dire que l'objectif de cette nouvelle réalisation, à laquelle ont participé aussi trois universitaires, dont les doctorants Youcef Ancer, Moubani Mansour et Attout Noussaïba appelée "Sensoula", n'est pas de rassembler le public pour qu'il ait pitié de ces jeunes IMC, mais pour valoriser leur créativité et, du coup, les encourager.
"Ces jeunes IMC n'ont pas de handicap au sens propre du mot, au contraire j'ai remarqué qu'ils sont animés d'une volonté que beaucoup d'entre nous n'ont pas", a conclu le réalisateur de la pièce.


FAOUZI SENOUSSAOUI


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