Tout le monde sait que le problème du Covid-19 (coronavirus) a complètement chamboulé le fonctionnement des institutions et des clubs de football, à l'instar de ce qui se passe en Europe, où plusieurs grands clubs refusent de payer les salaires du mois de mars en saisissant le gouvernement pour leur venir en aide. C'est le cas aussi de l'Entente de Sétif, confrontée à ce problème. Les joueurs réclament le paiement de leur dû. La direction du club s'est penchée récemment sur ce problème afin de trouver les solutions idoines à ce problème, comme l'explique à Liberté le président du conseil d'administration de la SSPA/ESS, Azzedine Arab. "Il est vrai que c'est un problème auquel on devra face très prochainement. Il ne touche pas uniquement notre club l'Entente de Sétif, mais l'ensemble des équipes algériennes, voire mondiales. À ce titre, on va saisir la LFP et la FAF pour leur exposer le problème et, par la même occasion, on tentera de trouver conjointement une solution. On ne peut pas payer pour le moment les joueurs alors qu'ils ne sont pas actifs. Je sais que cela fera jaser certains, mais c'est la situation actuelle qui nous a imposé cette manière de faire. D'ici quelques jours, on sera fixé", dira-t-il. Cependant, la masse salariale mensuelle du club a connu une nette baisse par rapport à la saison dernière, puisqu' elle est passée de 5,5 à 3 milliards de centimes. Un gain considérable de 2,5 milliards de centimes. La politique des "stars" ramenées à coups de millions de centimes est abandonnée par la nouvelle direction au profit d'une nouvelle stratégie basée sur le lancement des joueurs issus des jeunes catégories, à l'instar de Boussouf, de Kendouci et de Laouafi, qui ont permis cette saison au club de réaliser de bons résultats, sous la coupe de l'entraîneur tunisien Nabil El-Kouki, qui se trouve depuis quelques jours chez lui à Tunis.