Le président du club amateur et membre du conseil d'administration de l'USMA en tant que représentant du CSA, Saïd Allik, a salué la nomination de Antar Yahia en qualité de nouveau manager général du club. "Le choix de Antar Yahia a été validé sans aucune contestation par le conseil d'administration réuni jeudi. Je pense que sa carrière plaide pour lui, d'autant qu'il a déjà une expérience en France en club et qu'il a surtout pris le soin au préalable après sa retraite de footballeur de passer des stages bénéfiques dans le domaine de la gestion sportive. Cependant, je pense qu'il faut éviter de lui mettre la pression tout de suite et lui laisser le temps de peaufiner son projet sportif. Les supporters doivent réapprendre à être patients et ne pas réclamer à chaque fois des résultats dans l'immédiat", indique-t-il dans une déclaration à Liberté. Allik dévoile au passage que le CA a l'intention de nommer aussi un directeur général pour la société SSPA-USMA, qui sera surtout un "juriste". En outre, comme révélé dans notre édition de jeudi, Allik a confirmé la demande faite par des actionnaires afin que le nouveau propriétaire de l'USMA, le groupe Serport, dévoile le contenu de l'ordonnance de la justice portant cession des actions de la famille Haddad à Serport : "Personnellement, lors de cette réunion, j'ai demandé à Achour Djelloul, PDG de Serport, avec lequel j'entretiens d'excellentes relations, qu'il nous montre le contenu de l'ordonnance. Nous voulons savoir quelles étaient les parts réelles de la famille Haddad dans la société USMA et le montant des dettes laissées. Pour ma part, je doute fort que Ali Haddad ait réellement acheté, en 2010, 94% des actions de l'USMA, alors qu'il n'avait versé que 12 milliards dans le capital de la société sportive, soit pas plus de 30% des actions. Or Haddad aurait dû payer au moins 70 milliards de centimes pour avoir la majorité des actions de la SSPA-USMA. Achour Djelloul m'a répondu qu'il fallait voir avec le notaire pour plus d'explications dans ce sens. On verra bien." Au sujet de la convention à signer entre le club amateur et la SSPA, exigée par les règlements de la FAF, Allik souligne que le problème a été abordé et qu'il fera sans doute l'objet d'une prochaine réunion entre la SSPA et le CSA. "Depuis la signature de la première convention avec l'ancien propriétaire du club, le groupe Haddad, nous n'avons reçu aucun centime de la part de la SSPA. Or la loi est claire à ce propos : la SSPA doit payer pour l'utilisation du logo et des couleurs du club. J'ai été obligé d'attaquer en justice la société pour récupérer nos droits. Récemment, au bout d'un long combat judiciaire, la justice nous a donné gain de cause. Nous réclamons donc le payement de cette dette et la signature d'une nouvelle convention avec Serport. Le sujet sera sans doute abordé lors d'une prochaine réunion entre les deux parties."