Liasmine Fodil est une jeune photographe libre. Elle a depuis 2015 exposé ses œuvres intitulées "À la recherche de soi" et "À la recherche d'une âme perdue" aussi bien en Algérie qu'en Angleterre et en France. Elle est aussi animatrice d'ateliers en photographie. "Tout a commencé un jour, alors que j'admirais un livre de photographie. Une amie m'avait déclaré qu'elle trouvait le livre ennuyeux. Mais ce n'était pas le cas pour moi, car je pense que c'était à ce moment-là même que ma passion pour la photographie est née. À cet instant, je venais de comprendre la photo comme langage", nous a-t-elle raconté d'emblée. Et pour continuer à se forger dans ce domaine, Liasmine s'est évidemment formée en suivant deux formations en photographie. Mais, dit-elle, malgré ces formations, elle n'était pas satisfaite de ses photos qu'elle trouvait un peu banales. "Il a fallu que je rencontre le célèbre photographe Bruno Boudjelal, qui m'a aidé à me poser les bonnes questions sur la photographie. Avec lui, j'avais enfin compris qu'il fallait mettre un peu de moi-même et un peu de mon âme dans chaque photo que je prenais", a-t-elle encore expliqué. Interrogée sur les ateliers qu'elle anime, notamment en cette période de confinement, Liasmine dit garder le lien avec ses adhérents à l'école des arts Le Pupitre à Alger via Messenger. Quant aux sujets photographiés durant cette période de confinement, elle affirme fixer dans son objectif les moments du quotidien, soit des situations inhabituelles qu'elle observe. Evoquant sa participation aux expositions virtuelles, Liasmine Fodil a salué l'idée d'exposer en ligne, car cela permet aux visiteurs de s'évader du confinement par la photo. Concernant ses projets futurs, cette jeune photographe souhaite se lancer dans la photographie documentaire, car, dit-elle, dans la photo, il faut aussi faire de la recherche et choisir une problématique, un angle pour traiter le thème. "Je suis intuitive dans ma façon de photographier depuis le début, mais avec le temps, j'apprends à mieux me préparer, notamment depuis mon désir de me mettre à la photographie documentaire", a conclu Liasmine Fodil. K. Tighilt