Décidément cette dure période de confinement imposée par cette maudite pandémie de coronavirus n'est pas facile à gérer par les sportifs, notamment les footballeurs professionnels qui sont condamnés à l'isolement et surtout à l'entraînement individuel à distance. Et si de nombreux joueurs de la JSK ont eu la chance de rentrer chez eux et de couler des jours tranquilles auprès de leurs familles respectives, par contre d'autres coéquipiers ont dû se résilier à rester à Tizi Ouzou et à gérer tant bien que mal un quotidien dur à soutenir très loin de la chaleur familiale à l'image du Libyen Mohamed Toubal, du Tunisien Oussama Derradji, de l'Algéro-Espagnol Zakaria Boulahia ou encore du Kényan Massoud Juma sans oublier les deux techniciens tunisiens Yamen Zelfani et son adjoint Beltaief Fakhri. Et si l'attaquant kényan Juma a du mal à s'adapter encore à la vie kabyle du fait qu'il ne parle que l'anglais et a bien de la peine aussi à exprimer tout son talent technique et physique depuis son arrivée en terre kabyle, voilà qu'il tente de prendre son mal en patience en attendant certainement des jours meilleurs. Toujours est-il qu'il a été visiblement surpris par toutes ces rumeurs de contacts avec des clubs égyptiens qu'il s'est d'ailleurs empressé de démentir haut et fort. "Depuis que je vis en Algérie, j'avoue que je commence à m'habituer à tous les ragots me concernant, mais dites-vous bien que, dès mon arrivée à Tizi Ouzou, l'été dernier, j'ai bel et bien signé un contrat de trois ans au profit de la JSK et il me reste donc une période de deux ans à respecter tout en m'efforçant à donner le meilleur de moi-même pour justifier la confiance placée en moi par les dirigeants du club kabyle", dira l'international kényan qui tient à préciser qu'il ne manque de rien à Tizi Ouzou même s'il souffre quelque peu de l'absence de sa famille qui se trouve à Nairobi. "Au sein de la JSK, je bénéfice d'un grand respect de la part de mes dirigeants et de mes coéquipiers et l'arrivée d'un nouveau coach n'a fait que renforcer mon capital confiance car il communique bien avec les joueurs et il s'efforce souvent de m'encourager surtout qu'il sait que la langue est un gros handicap pour moi", dira encore Juma qui estime que "si le championnat venait à reprendre, la JSK ne lésinera pas sur les moyens pour se mêler à la course au titre car elle en a largement les moyens".