Les forces du Pacte de l'alternative démocratique (PAD) dénoncent l' « atteinte au pluralisme politique » et assurent au RCD « leur totale solidarité » face à « la dérive qui le cible, le menaçant de dissolution pour ses activités et positions politiques ». Dans un communiqué sanctionnant sa réunion du lundi 29 juin, et rendu public aujourd'hui, le PAD a dénoncé « la criminalisation de l'action politique et citoyenne » du pouvoir en place, qui, selon lui, « vient de franchir le Rubicon en s'attaquant une nouvelle fois au pluralisme politique chèrement acquis par des décennies de lutte contre le système du parti unique ». Dans ce sens, les forces du pacte de l'alternative démocratique ont tenu à assurer au RCD « leur totale solidarité face à la dérive qui le cible, le menaçant de dissolution pour ses activités et positions politiques » en appelant à « l'unité la plus large en défense du pluralisme politique et des libertés démocratiques sans lesquels aucune possibilité de changement démocratique du système n'est possible ». Le PAD rappelle à cet effet que « toutes leurs activités et actions publiques sont frappées par le seau de l'interdiction depuis sa constitution le 26 juin 2019 » et réitère « l'exigence démocratique de libération de tous les détenus politiques et d'opinion » et « la levée de toutes les restrictions aux droits qui touchent nombre d'ex-détenus » ainsi que « la nécessite de réhabiliter politiquement et juridiquement tous les détenus es politiques et d'opinion ». Par ailleurs, le PAD exige « l'arrêt de la répression et des atteintes aux libertés fondamentales », ainsi que « le strict respect de l'exercice des libertés démocratiques, du pluralisme politique, de l'ouverture du champ politique et médiatique ». Il renouvelle ainsi son « attachement au triomphe de la souveraineté pleine et entière du peuple » et assure qu'il continuera « à agir pour une transition démocratique autonome ». Enfin, les forces du PAD tiennent à exprimer « leur solidarité avec les personnels soignants » et réclament « les moyens nécessaires de protection et toutes les conditions socioprofessionnelles et matérielles leur permettant une meilleure prise en charge des malades afin de sauver les vies humaines». Kenza Sifi