Si la JSK a la chance de posséder de nombreux joueurs d'expérience, à l'image de Saâdou, Belaïli, Hamroune, Addadi, Bounoua, Bencherifa, Raiah et autres Zeghdane, force est d'admettre que son effectif renferme des jeunes de qualité qui ne demandent qu'à étaler leur valeur naissante pour peu qu'on leur donne la chance de s'exprimer pleinement. Si les Tizi Bouali, Tafni, Oukaci, Aït Abdeslam, Mebarki, El-Orfi et autres Renaï ont déjà confirmé toutes leurs aptitudes à évoluer en équipe fanion, il n'en demeure pas moins qu'ils sont toute une flopée de jeunes loups à attendre vainement leur tour pour se lancer dans le bain et aiguiser leurs armes aux côtés de leurs aînés. Et pour cause, les jeunes talents comme Nezla, Mekidèche, Hadid, Iratni et autres Loucif espèrent que la nouvelle saison sera la bonne, même si la concurrence est réellement de taille pour figurer sur l'échiquier kabyle. C'est ainsi que le dernier nommé, Merouane Loucif, est considéré comme un attaquant racé et un avant-centre nominal qui est capable de s'affirmer avec beaucoup d'efficacité et d'opportunisme sur le front de l'attaque kabyle, lui qui a fait les beaux jours des "Régionaux" d'Ouled Moussa, dans la proche wilaya de Boumerdès, puisqu'à 22 ans, il avait réussi à inscrire la bagatelle de 26 buts et réussi 17 passes décisives, lors de la saison 2018-2019, avant d'atterrir à la JSK depuis l'été dernier. "Avant de signer à la JSK, j'avais opté, dans un premier temps, pour le NAHD, mais l'offre kabyle m'a aussitôt emballé, surtout du point de vue sportif, car un club de la dimension de la JSK ne se refuse pas", dira Loucif, qui fut quand même perturbé par cette affaire de libération du NAHD qui l'avait privé d'une bonne préparation estivale, puisqu'il avait raté les deux stages d'avant-saison à Zekri, en Kabylie, puis à Evian, en Haute-Savoie. "C'est vrai que, pour ma première saison sous les couleurs kabyles, je n'ai pas tellement joué en équipe fanion, car je n'avais pas pris part aux deux stages de début de saison en Algérie puis en France, mais dès le retour de France de l'équipe, j'ai quand même tenu à travailler d'arrache-pied à l'entraînement pour tenter de rattraper le retard et de m'affirmer au plus haut niveau. J'avoue que Hubert Velud tout comme Yamen Zelfani m'ont toujours encouragé et mis en confiance, mais l'arrêt de la compétition imposé par la pandémie de coronavirus a malheureusement tout chamboulé", regrette le jeune attaquant de la JSK qui, à 24 ans, ne désespère pas d'aller de l'avant dès que la compétition reprendra ses droits. "J'ai signé un contrat de trois ans au profit de la JSK, et je pense que j'ai tout le temps de jouer en équipe première et de justifier la confiance qui a été placée en moi par les dirigeants de la JSK", enchaînera Loucif, qui continue de s'entraîner en solo en attendant de retrouver les terrains de la compétition et l'ambiance particulière du stade du 1er-Novembre qui lui manque tant. Mohamed HAOUCHINE