Le président égyptien Abdel-Fattah al-Sissi a déclaré mardi soir que son pays souhaitait réaliser des progrès sur des questions controversées qui sont "essentielles" pour parvenir à un accord "équilibré" dans les négociations sur le Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD). Al-Sissi a fait cette déclaration au cours d'un mini-sommet africain visant à déboucher sur un accord sur le remplissage et l'exploitation du barrage, a indiqué Bassam Rady, porte-parole du président égyptien dans un communiqué. Le sommet a été convoqué mardi 21 juillet par liaison vidéo avec la participation d'Al-Sissi, du Premier ministre soudanais Abdalla Hamdok, du Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed et du président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays assure actuellement la présidence tournante de l'Union africaine. Au cours du sommet, le président égyptien a souligné que "pour trouver un accord global sur le barrage, il faut une volonté politique de renforcer les possibilités et les efforts pour parvenir à l'accord souhaité qui réalise les intérêts communs des trois pays". À la fin du sommet, il a été convenu de "poursuivre les négociations et de se concentrer pour l'instant sur l'élaboration d'un accord juridique contraignant concernant les règles de remplissage et d'exploitation du barrage", selon le communiqué. Le Soudan, l'Egypte et l'Ethiopie ont récemment mis fin à une série de pourparlers sur le GERD sans être parvenus à un accord sur le remplissage du barrage. R. I./Agences