Maintenant que Tayeb Mehiaoui est revenu aux commandes du club oranais, il lui incombe désormai de réanimer une situation sportive assommée par l'interminable trêve qu'a imposée la Covid-19. Le nouveau président du conseil d'administration du Mouloudia d'Oran a déjà affiché sa préférence pour le duo Moez Bououkaz-Haddou Moulay afin de constituer le staff technique de l'équipe professionnelle. Reste cependant à les en convaincre. Bien renseignée sur la réaction de rejet du public mouloudéen à l'annonce du come-back de Mehiaoui à la tête du club oranais, la paire Bououkaz-Haddou ne devrait pas se risquer à servir de bouclier. Surtout si la nouvelle direction du MCO n'accompagnait pas cette désignation d'une carte blanche dans le recrutement et d'une logistique à la hauteur des aspirations de l'ambitieux binôme. Le vestiaire n'est pas conquis, encore moins gagné d'avance. Notamment les éléments en fin de contrat (Litim, Sebbah, Heriet, Mansouri et Nadji) qui avaient refusé de baisser leurs salaires et auxquels l'ancienne direction devait sept mensualités. Va-t-on les libérer afin d'alléger la masse salariale ? Seront-ils payés ou, au contraire, poussés indirectement à saisir la CRL et à faire porter la responsabilité de ces nouvelles dettes à l'administration de Cherif El-Ouazzani ? Autant de questions qui demeurent pour l'instant sans réponse. Tout comme ce qu'il adviendra des éléments qui avaient signé des précontrats et qui sont au nombre de sept ? Le (futur) nouveau staff technique engagera-t-il des joueurs qu'il n'a pas recrutés au prétexte qu'ils ont paraphé des précontrats sans aucune valeur juridique ? Pas si sûr quand on connaît la "philosophie" de celui qui semble tenir la corde, à savoir Moez Bououkaz. L'autre interrogation concerne les membres du désormais ex-staff technique : Bachir Mecheri, Sebbah Benyagoub et Benabdeslam Benabdallah. Seront-ils maintenus ? Seront-ils appelés à assurer une certaine continuité dans le travail technique ? Un énorme chantier, en perpétuels travaux, auquel le conseil d'administration devait s'attaquer hier soir. À moins qu'il ne soit une nouvelle fois reporté.