Lancés d'entrée de jeu mardi après-midi à l'occasion de la rencontre amicale qui a opposé leur nouveau club employeur qu'ils ont rejoint cet hiver, le Mouloudia d'Oran, aux régionaux de l'IRB El-Kerma, Mansouri, Abdat et Chibane ne savent toujours pas s'ils peuvent prendre part, samedi, à la rencontre face au Paradou, comptant pour la 17e journée de Ligue 1. Non seulement en raison de leur situation administrative assez confuse dictée par cette interdiction de recrutement qui frappe le MCO mais aussi en raison de leur "manque de compétition" qui a quelque peu tempéré les ardeurs de l'entraîneur Moez Bououkaz. Interrogé à l'issue de la victoire amicale de son team sur les chances de voir ces trois recrues être titularisées ce week-end au cas où leur problème administratif commun venait à être réglé, le patron technique des Rouge et Blanc n'affichait aucune excitation particulière. "Je ne sais pas vraiment pour l'instant puisque j'attends de voir leur réaction à la charge de travail à laquelle ils ont été soumis et s'ils ne souffrent d'aucun bobo physique ou de courbatures", soulignera un Bououkaz très mesuré. Il paraissait, pourtant, clair que des trois recrues estivales, seul Abdat semble a priori en mesure d'être gardé dans le onze samedi. Non seulement en raison de sa forme physique correcte par rapport à celle de Chibane et surtout Mansouri, mais aussi au vu du vide que devrait laisser Sebbah Zine El-Abidine dans l'axe de la défense. Avancé d'un cran face à El-Kerma, le dernier nommé devrait ainsi délaisser son poste habituel au cœur de la défense pour évoluer en tant que milieu récupérateur à même de remplacer un Heriet incertain, un Benamara convalescent, un Boudoumi toujours aux soins et un Labani qui n'est jamais venu. Cela, bien évidemment, au cas où l'administration mouloudéenne réussirait la gageure de récupérer les licences de ses recrues hivernales en s'acquittant de ses dettes au niveau de la CRL, comme le suggérait le président Ahmed Belhadj, hier, dans ces mêmes colonnes. Rachid BELARBI