Dans un bilan consolidé de huit mois (janvier à août), les services de la direction de contrôle des prix et de la pratique commerciale de la DCP d'Oum El-Bouaghi font état de 308 fermetures administratives pour défaut du registre de commerce, suite à plus de 2 300 interventions ponctuées par 839 PV. Par ailleurs, ces mêmes services ont procédé à la suspension de domiciliation bancaire pour 104 opérateurs économiques (commerçants non-localisés), entérinée par le gouverneur de la Banque d'Algérie. 60% des opérateurs demeurent, selon la DCP, des importateurs de Aïn Fakroun. Dans un autre registre ayant trait toujours à la concurrence commerciale déloyale et dans le souci d'assainir le secteur des tabacs et allumettes, où de véritables barrons brassent des milliards, grâce à la location de carte, une action d'assainissement a été lancée par la DCP en application de l'article 39 de la loi 04/08, relative aux registres du commerce sans locaux. Enfin, tellement cette pratique fait rage et porte préjudice de par la concurrence déloyale aux petits commerçants, que la section locale de l'UGCA, n'a pas hésité, dans un rapport adressé à sa tutelle, de tirer la sonnette d'alarme quant à la situation du marché local. Ce dernier demeure caractérisé, selon l'UGCA, par un marché informel proliférant sans cesse et squattant tout sur son passage : trottoirs, ruelles, espaces publics… En l'absence d'activités touristiques, de spécialisation commerciale et d'industries et les moyens de transport modernes (avion, rail) pour attirer les investisseurs, les zones industrielles sont des lieux fantômes, selon l'UGCA et la wilaya, qui vivent une situation économique au ralenti. Cependant, ajoute la section locale UGCA, c'est le petit détaillant, qui paye les impôts, qui demande l'application ferme et stricte de la loi. K. M.