C'est dans une ambiance électrique que s'est déroulée l'assemblée générale ordinaire du MOC où le président Benkahoul a remis sa démission aux membres de l'AG. Après l'adoption des bilans moral et financier, Benkahoul réitère son vœu de partir, mais à une seule condition, il exigeait tout d'abord des garanties sur les prêts qu'il a contractés. “Je ne peux pas partir comme ça sans garanties. Des gens m'ont fait confiance, et moi je ne veux pas être payé dans dix ans.” Les membres de l'AG se sont alors étonnés quant à ce chantage car aucun d'eux ne pouvait lui donner des garanties. Pour eux, c'est tout à fait normal que le prochain président prenne l'actif et le passif du club. S'ensuivront alors des palabres qui n'en finissaient pas. Benkahoul proposera alors une autre solution : “C'est au prochain président de me donner des garanties.” Encore une proposition qui soulèvera le mécontentement général, jusqu'à ce que Bourfaâ, connu pour être le premier bienfaiteur du MOC, se plie aux exigences de Benkahoul, lui signant un PV d'huissier, à savoir qu'il s'engage à lui payer personnellement la somme réclamée si toutefois il serait élu président, chose fort probable, vu le consensus qu'il fait autour de lui au sein de la famille mociste. H. SAMIR