Le campus s'apprête à accueillir près de 12 100 étudiants répartis sur 4 instituts : 3 800 à la faculté des sciences, 2 000 en ingéniorat, 4 000 en droit et 2 400 en sciences de gestion. Parallèlement aux opérations de pré-inscription et inscription, de dépôt et étude de recours, la direction des œuvres universitaires, installée sur le campus et dans des espaces appropriés, a accompli sa mission, tout en atteignant ses objectifs, à savoir loger tous les étudiants qui seront répartis au niveau des deux infrastructures avec une capacité de 600 lits, en plus de la nouvelle cité qui compte à elle seule 500 lits, en prévision de l'année universitaire 2005/06. Sur un total d'environ 12 100 étudiants, 2 800 nouveaux bacheliers ont été affectés à l'université de Jijel et ont confirmé leur inscription définitive, souligne le docteur Abdelmalek Zehir, recteur de l'université. Il est à signaler que pour les étudiants retardataires, pour une raison ou pour une autre, il leur a été accordé un délai supplémentaire de 20 jours, depuis le 20 août dernier jusqu'au 15 septembre prochain. Ainsi, l'université de Jijel s'apprête à accueillir près de 12 100 étudiants, répartis sur 4 facultés : 3 800, faculté des sciences, 2 000, ingéniorat, 4 000, faculté de droit et 2 400, faculté des sciences de gestion. Par ailleurs, plus de 500 recours ont été enregistrés au lendemain des pré-inscriptions. Certains, pour solliciter un changement de filière et d'autres pour un transfert. “300 recours ont été acceptés. Toutefois, 200 recours sont non fondés”, indique notre interlocuteur. À Jijel, contrairement à l'année précédente et pour des motifs, dit-on, objectifs, l'on nous signale la possibilité de la mise en place du système LMD (licence-master-doctorat), qui a déjà été appliqué dans certaines universités du pays et ce, dans le cadre de la réforme nationale de l'enseignement supérieur. Cette nouvelle formule semble, déjà, intéresser de nombreux étudiants inscrits en sciences et techniques d'ingénieur, sciences de la nature et de la vie et sciences de la terre et de l'univers. Il est question également de l'ouverture de nouveaux domaines de formation supérieure, à savoir 4 magisters en droit, génie électrique géologie et physique, en plus de 4 doctorats en mathématique, physique, génie électrique et géologie. “Pour ce qui est de l'encadrement (les enseignants), on compte 7 enseignants pour 20 étudiants. Une moyenne acceptable par rapport à la moyenne nationale qui est, elle, de 1 enseignant pour 32 étudiants. Par contre, pour les sciences humaines (droit et économie et science politique), il y a un déficit certain, (1 enseignant pour 100 étudiants)”, dira M. Zehir. Et de continuer : “Pour pallier le déficit flagrant, on a procédé à la formation de nos propres enseignants en collaboration avec le ministère.” L'université de Jijel a, finalement, réussi par l'engagement et le travail consciencieux à offrir un nouveau visage plus accueillant et plus attrayant qui a abouti à la satisfaction de toutes les parties concernées (étudiants, parents et corps enseignant). La rentrée 2005/06 se fera dans la sérénité et le dynamisme. La réalisation du nouveau pôle universitaire de Tassouste y est, également, pour quelque chose. “Les étudiants ne seront pas à l'étroit durant les années à venir.” Le recteur de l'université Farhat-Abbas conclura sur une note d'optimisme en déclarant : “Concernant les infrastructures, cela va nous permettre de nous pencher un peu plus sur l'amélioration du taux d'encadrement, de la diversification des filières en fonction de la vocation de la région de Jijel et de nous consacrer à la recherche scientifique et à une meilleure prise en charge de la réforme LMD.” Mourad Bouchama