Près de 200 propriétaires de débits de boissons alcoolisées, de bars et bars-restaurants, ainsi que des grossistes dans cette filière ont pris part, hier matin, à un rassemblement organisé, sous couvert de l'UGCAA, devant l'entrée principale du siège de la wilaya de Tizi Ouzou, pour réclamer la reprise de leur activité mise à l'arrêt par les pouvoirs publics au tout début de la crise sanitaire en mars dernier, soit depuis maintenant huit longs mois. À peine rassemblés devant la cité administrative, les protestataires ont été invités à constituer une délégation pour rencontrer le wali, Mahmoud Djamaa. Une délégation qui a été finalement reçue par le chef de cabinet de la wilaya auquel les représentants des protestataires ont expliqué leur situation et surtout la confusion qui entoure la décision de maintien de la fermeture de cette catégorie de commerces. Le coordinateur de l'UGCAA, Samir Djebar, a précisé que le chef de cabinet leur a prêté l'oreille et leur a même donné raison avant de promettre d'exposer la situation au wali dès son retour dans l'après-midi. Alors que les protestataires étaient sur le point de crier victoire, voilà qu'en fin de journée, la wilaya les informe que "leur doléance doit être transmise à Alger pour qu'elle soit étudiée par qui de droit". Ce qui a davantage irrité ces commerçants qui ont alors immédiatement pris la décision, selon notre interlocuteur, d'engager une action en référé contre l'autorité de wilaya. Samir LESLOUS
