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Nécessaires réformes rapides et décisives
Rapport de la Banque mondiale sur l'Algérie
Publié dans Liberté le 21 - 10 - 2020

Le produit intérieur brut de l'Algérie devrait se contracter de 6,5% cette année, selon les projections de la Banque mondiale qui vient de publier son rapport de suivi de la situation économique en l'Algérie.
Protéger les investissements publics tout en finançant les déficits budgétaires sans mettre en péril la liquidité bancaire et la reprise constituera un défi pour l'Algérie. C'est ce que relève la Banque mondiale dans son rapport de suivi de la situation économique de l'Algérie.
L'institution de Bretton Woods indique que l'économie algérienne devrait se contracter considérablement cette année du fait de la pandémie de Covid-19 et de grandes incertitudes entourant la durée des crises sanitaire et économique.
Le produit intérieur brut de l'Algérie devrait se contracter de 6,5% l'année en cours. Selon la Banque mondiale, les mesures de confinement entraîneront une dégringolade des composantes de la demande globale, et l'effet de l'incertitude économique pourrait se prolonger.
Les déficits extérieur et budgétaire augmenteront, la diminution des revenus des hydrocarbures n'étant contrebalancée que partiellement par le recul des importations, de l'investissement public et par la dévaluation de la monnaie.
L'institution financière internationale table sur une "possible" reprise en 2021 et 2022, "en cas de remontée partielle de la demande, de la production et des exportations d'hydrocarbures, et si un ensemble de réformes structurelles propres à rétablir la confiance et à encourager les investissements privés sont mises en œuvre".
Le rapport indique que la baisse des prix des hydrocarbures pourrait provoquer un ajustement supplémentaire du taux de change et, parallèlement à la réalisation des engagements conditionnels provenant de banques publiques exposées à des entreprises publiques en difficulté, relancer le financement monétaire.
Cependant, la Banque mondiale avertit quant à "la dépréciation plus forte du dinar par rapport à l'euro et au yuan que vis-à-vis du dollar entraînera une détérioration des termes de l'échange de l'Algérie et accélérera l'épuisement des réserves, car les importations pourraient remonter plus rapidement que les exportations de pétrole".
Pendant ce temps, les pressions inflationnistes importées pourraient s'intensifier. Pour la Banque mondiale, la croissance à long terme de l'Algérie ralentit à cause de la contraction du secteur des hydrocarbures, d'un modèle de croissance porté par le secteur public et d'un secteur privé sous-développé.
Confronté au sous-investissement, le secteur des hydrocarbures a reculé de 2,1% par an depuis 2010, et la hausse de la consommation intérieure a plombé les volumes d'exportation, qui ont chuté de 2,8% par an en moyenne.
La baisse des revenus des hydrocarbures et l'augmentation des dépenses ont creusé le déficit budgétaire et la dette publique avoisine les 47% du PIB. 70% de celle-ci étant dus à la Banque centrale en raison d'importantes opérations de financement monétaire.
"Alors que le secteur des hydrocarbures reculait de 13,4% au cours du premier trimestre 2020, par rapport au premier trimestre 2019, le produit intérieur brut (PIB) se contractait de 3,9%", note l'institution de Bretton Woods. Le PIB hors hydrocarbures a régressé de 1,5%.
Le secteur des services a le plus souffert, compte tenu des mesures de confinement. L'activité industrielle et le secteur de la construction ont stagné, en phase avec la demande publique et privée, tandis que le secteur agricole s'est montré résilient.
"Une action rapide pour réduire le double déficit et l'adoption de réformes structurelles propices à une croissance tirée par le secteur privé sont plus que jamais nécessaires", recommande la Banque mondiale.
Pour cette dernière, le succès de la stratégie nationale de relance socioéconomique dépendra de sa capacité à rétablir les équilibres macroéconomiques et de la solidité de la réponse du secteur privé, tout comme les réductions des dépenses publiques pourraient nuire à la croissance et à l'emploi.
Des réformes rapides et décisives visant à stimuler le développement du secteur privé sont, en effet, essentielles pour favoriser la croissance et créer des emplois à court et à long terme.

Meziane RABHI


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