Résumé : Walid est né au retour de Rédha. Plus que jamais, le père réalise sa chance d'avoir une femme aimante et un aussi beau bébé. Sa mère n'a pas appelé une seule fois. Elle lui manque. Il souffre de son absence. Il envoie des photos à sa sœur pour qu'elle les lui montre, espérant l'attendrir avec les clichés de Walid. Said vient le voir. Rédha l'accueille sèchement. -Alors comme ça, tu es père ! Je comprends mieux pourquoi tu ne répondais plus à mes appels et à mes messages. Je croyais que nous deux, c'était pour la vie ! Je ne m'expliquais pas ton silence. Comme j'étais loin, d'ici, je ne pouvais pas venir te voir et te demander des explications. En venant, j'espérais qu'on reprenne notre relation là où on l'avait laissée ! Rédha secoue la tête, lève la main, ne voulant pas en entendre plus. -Qu'est-ce qu'il te faut de plus ? J'ai une famille, lui rappelle-t-il. J'ai un fils maintenant. C'est fini entre nous ! Oublie ce qu'on a vécu. Fais ta vie et oublie-moi ! -Je ne le pourrais pas ! Tout ce temps passé loin de toi a confirmé que je ne peux pas me passer de toi ! -Said, c'est fini entre nous. Pars !, dit Rédha en commençant à s'impatienter. Ma femme m'attend. Ils m'attendent. Ne me pousse pas à user de la force pour que tu partes d'ici. Pars ! -Ça va ! Calme toi ! Je ne peux pas te forcer à être avec moi. Rédha, tu vas me manquer. -Allez ! Va-t'en ! -J'espère que vous ne serez jamais heureux ! Qu'elle soit maudite, crie Said en descendant les escaliers. Sois maudite ! Rédha attend qu'il ait quitté le bâtiment pour retourner chez lui. Il espère que Fadhéla n'a pas écouté derrière la porte. Il la trouve près du landau. -Qui était-ce ? -Said. -Que voulait-il ? -Il voulait emprunter de l'argent, ment-il. J'ai refusé, et il est parti mécontent. Fadhéla est soulagée qu'il ait refusé de l'aider. Elle ne le veut plus dans leur vie. -On devrait profiter pour prendre un goûter, tant que Walid dort. -Tu veux que j'aille acheter des chaussons aux pommes ? -On a des viennoiseries, lui rappelle-t-elle. Café ou lait ? -Lait. On sonne à nouveau à la porte. Rédha s'emporte. -Dans quelle langue il faut le lui dire pour qu'il comprenne que non, c'est non ! -Calme-toi omri ! S'il insiste, c'est peut-être parce qu'il est désespéré et seul. Donne-lui un peu d'argent et qu'il nous laisse tranquilles. -Ta bonté te nuira, lui dit-il, le visage fermé. Je ne lui donnerai pas un sou. Reste en dehors de ça, la prie-t-il en se dirigeant vers la porte. Il ouvre prêt à le prendre par le col. -Qu'est ce que tu veux encore ? Sorraya, surprise, lâche les cadeaux qu'elle apportait au bébé. -Hé ! Doucement ! Je suis venue en amie ! Rédha s'est figé et recule, en se prenant la tête. -Désolé, dit il. -Je crois que je tombe mal, dit-elle. Je vous laisse les cadeaux ! Je reviendrais à un meilleur moment. Rédha s'efface pour la laisser entrer. Fadhéla a un cri de joie en la voyant. -Entre ! Sois la bienvenue ! Excuse mon mari ! Il vient de se fâcher avec son ami, lui confie-t-elle. En ouvrant, il croyait que c'était lui. Excuse son accueil glacial. -Hum. Ma chère Fadhéla, il ne sait pas choisir ses amis ! Mais ça ne date pas d'aujourd'hui !
(À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.