"La guerre d'Algérie : expériences de recherche", tel est l'intitulé d'une table ronde qui s'est tenue avant-hier en visioconférence à Paris (France). Organisée par le ministère français de la Culture, en collaboration avec les ministères des Armées, de l'Europe et des Affaires étrangères, cette rencontre visait un double objectif. Il s'agit, selon les organisateurs, d'expliciter le travail des archivistes et les enjeux auxquels ils sont confrontés, comme l'accès aux archives, la collecte et le traitement des fonds relatifs à la guerre d'Algérie et de faire un état des lieux sur la façon avec laquelle les historiens exploitent les documents, sur les limites de la recherche, la dispersion des informations, leur fiabilité et leurs lacunes. La ministre française de la Culture, Roselyne Bachelot-Narquin, a estimé que cette rencontre a réussi à réunir des historiens et des archivistes "autour des sources de cette période douloureuse de notre histoire commune avec l'Algérie. Elle contribue à la volonté de réconciliation des mémoires et des peuples français et algérien, portée par le président de la République (Emmanuel Macron, ndlr)".