L'activiste du Hirak, Yanis Adjlia, a comparu, hier, devant le juge près le tribunal correctionnel de Béjaïa dans deux procès judiciaires distincts. Le premier procès ouvert par le juge est celui dans lequel le prévenu est poursuivi pour "outrage à un fonctionnaire en plein exercice de ses fonctions". Après les plaidoiries du Collectif des avocats de la défense, qui ont demandé l'acquittement du mis en cause, le procureur de la République a, dans son réquisitoire, requis une année de prison ferme et une amende de 50 000 DA contre l'activiste prévenu. À la fin du procès, le juge a décidé de renvoyer le verdict au 29 décembre prochain. Dans le second procès, le même activiste du Hirak est poursuivi pour "outrage à corps constitués". Dans sa plaidoirie, le collectif des avocats de la défense a demandé aussi l'acquittement de l'accusé, alors que le procureur de la République a, dans son réquisitoire, réclamé une amende de 100 000 DA. À l'issue du procès, le juge a décidé du renvoi du verdict à la même date que celle du premier procès, à savoir le 29 décembre prochain.