Les sept activistes du Hirak jugés le 10 janvier dernier au tribunal de Larbâa Nath Irathen, dans la wilaya de Tizi Ouzou, ont finalement bénéficié d'une relaxe, a-t-on appris auprès de Kaci Tansaout du CNLD. Le verdict a été rendu, hier, par le juge de ce même tribunal de première instance. Les sept activistes, à savoir Dekal Djamel, Hemcha Mohand Amokrane, Atek Rabah, Khris Nacer, Babak Boudjemâa, Amirouche Amar et Amrous Mohand Ouramdane, tous originaires de Tizi Tached, ont été poursuivis pour le chef d'inculpation d'"attroupement non armé", suivant l'article 98 alinéa 1 du code pénal. Lors de leur procès qui s'est tenu le 10 janvier dernier, le procureur de la République près le tribunal de Larbâa Nath Irathen avait requis une peine de deux mois de prison ferme assortie d'une amende à leur encontre. À noter que c'est la première fois que des activistes du Hirak sont relaxés dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis le début de la vague de répressions qui a redoublé de férocité depuis le début du confinement en mars dernier. À noter que le procès de Mme Samira Idir, militante et élue indépendante à l'APW de Tizi Ouzou, a été finalement renvoyé au 31 janvier prochain. Poursuivie pour "outrage à corps constitués" et "outrage à agent de l'ordre", suivant les articles 144 bis et 146 du code de procédures pénales, à la suite, nous dit-on, de ses publications sur les réseaux sociaux, Samira Idir devait être jugée, hier, au tribunal d'Azazga.