Les 11 hirakistes et deux journalistes poursuivis à Oran pour «tentative de perturbation d'un rassemblement autorisé», «trouble à l'ordre public» et «attroupement non armé», ont été relaxés, ce lundi, par le tribunal correctionnel de Fellaoucene. Abdelhadi Abbes, Tadjeddine Abdelatif Kaddour Chouicha, Saïd Kacem et les autres accusés encouraient la peine de six de prison ferme, de même que J. Loukil du quotidien Liberté et N. Guellil d'El Moudjtamaa, journalistes pourtant missionnés pour la couverture du meeting de Abdelaziz Belaïd. Les prévenus avaient été interpellés le vendredi 22 novembre 2019 à l'occasion d'un sit-in de protestation contre le rassemblement populaire que le candidat Belaïd devait animer à la salle omnisports de Médioni. Empêchés dans un premier temps d'approcher de la salle, les hirakistes ont été brutalement arrêtés quelques dizaines de mètres plus loin et conduits au siège de la sûreté de la wilaya où ils ont été retenus jusque tard dans la nuit. Les journalistes ont été interdits d'accès au meeting avant d'être également interpellés aux côtés des manifestants. S. Ould Ali pour Rédaction Web