"Revenir à Benabdelmalek est primordial." C'est ce que nous a déclaré à chaud le nouveau patron du CSC, en l'occurrence Yacine Bezzaz, juste à la fin de la rencontre face à l'ESS (0-1). "Certes, le club est orphelin de son public qui jouait un grand rôle, mais je pense aussi que le retour sur notre terrain fétiche est devenu une nécessité, car nous devons nous sentir avant tout chez nous et, désolé de le dire, à El-Khroub on joue à l'extérieur." Ainsi est la première décision du directeur sportif du club constantinois, qui a d'ailleurs exigé carte blanche pour gérer les affaires du club : "J'ai exigé d'avoir les coudées franches afin d'être à la hauteur des attentes des fans du CSC et réussir le challenge proposé. Je connais la maison et je veux mettre à profit mon expérience au service de mon équipe de cœur." Dépité par la production de l'équipe qui a enregistré sa seconde défaite "at home" d'affilée après celle face à l'ASAM, la seconde décision prise par Bezzaz était de se séparer du staff technique qui a montré, selon lui, toutes ses limites. "Je suis déçu et choqué à la fois par la faiblesse de l'effectif et de la production. Sincèrement, quand je constate que Lamri est le meilleurs de ses camarades alors qu'il n'as pas fait de préparation d'intersaison, je me pose des questions sur le travail effectué. C'est clair qu'un changement dans l'encadrement technique est devenu nécessaire", explique Bezzaz. Au sujet de l'identité du successeur de Amrani, il nous dira : "J'ai déjà fait mon choix et il ne reste que quelques petits détails à régler." Et d'ajouter : "Ce sera un entraîneur local qui connaît très bien le championnat, et il sera avec nous au courant de cette semaine."