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Des séquelles toujours vivaces
La Commune de Harmlia (Oum El Bouagh) Marquée par le terrorisme
Publié dans Liberté le 05 - 10 - 2005

Désertée par la majorité de ses habitants pour fuir les affres du terrorisme, cette région a été jetée aux oubliettes et n'a bénéficié, depuis, d'aucun projet de développement.
Créée en 1984 et dépendant de la daïra de Aïn Kercha, la commune de Harmlia (56 km à l'ouest du chef-lieu de wilaya), à vocation agropastorale, est peuplée de plus de 7 000 habitants avec une densité de 49h/km2. Avant l'exode lors de la décennie noire, elle comptait près de 11 000 habitants, selon le président de l'APC. Le chef-lieu de commune, peuplé de près de 2 000 habitants, présente des ruelles non revêtues et jonchées de toutes sortes d'immondices. L'APC ne peut assurer le ramassage régulier des ordures en raison de la faiblesse de son parc, qui a subi des dégâts suite à des actes terroristes en 1994 (2 bus et un camion incendiés), sans être renouvelé.
Chaâbet Zaouche toujours abandonnée !
Harmlia regroupe 13 mechtas dont Chaâbet Zaouche, située à 10 km au sud du chef-lieu de commune avec près de 15 000 âmes, est toujours abandonnée. Sa population a été contrainte à l'exode en 1995 après la destruction de toutes les structures et commodités nécessaires (école, centre de santé, route…) par les terroristes. L'APC a demandé la réhabilitation de cette mechta pour permettre le retour de la population avec la construction de 200 logements ruraux et une enveloppe d'un milliard de centimes pour le réaménagement.
Deux écoles fermées La commune compte au total
5 écoles primaires. Deux d'entre elles, Nabri-Achour de Chaâbet Zaouche, et Aboud-Boularès d'El Fedj, ont été fermées pour raisons sécuritaires depuis 1995. Près de 1 300 élèves suivent leur scolarité dans les écoles fonctionnelles où l'enseignement moyen ne pose pas problème. Mais, en l'absence de lycée, près de 200 élèves, obligés de se déplacer jusqu'à Aïn Kercha et Aïn Mlila, vivent un calvaire quotidien, le transport scolaire faisant défaut. Parler de loisirs et de distractions à Harmlia est un sujet tabou en l'absence d'infrastructures pouvant permettre à la jeunesse de s'épanouir. Le seul centre culturel sert de caserne à la garde communale. La couverture sanitaire est insuffisante en raison de l'absence des équipements nécessaires dans les salles de soins de Harmlia et Tatoubt, quant à celles de Fedj et Chaâbat Zaouche, elles sont fermées. En dépit de sa proximité avec Aïn Mlila et Aïn Kercha, Harmlia vit un enclavement total.
Le CW6 reliant Aïn Kercha à Harmlia, qui a connu des aménagements et revêtements en 2003, se trouve dans un état de dégradation avancée alors que les routes intérieures de la localité deviennent, en hiver, de véritables bourbiers. Le seul espoir pour les habitants réside dans la réalisation de la route, dont les travaux ont débuté, reliant la RN 3 et Harmlia. Ce qui permettra le désenclavement de la région et créera peut-être une dynamique nouvelle quant aux secteurs du commerce et de l'industrie. En plus de l'enclavement vécu par la localité, les journaux ne sont pas distribués, laissant les habitants assoiffés de nouvelles.
L'agriculture, seul emploi disponible
Les agriculteurs de Harmlia peinent pour commercialiser leurs productions maraîchères, notamment la tomate cédée à 1 DA/kg. Ce prix ne permet pas de couvrir les charges (gasoil et électricité). Comme la vocation de la région demeure l'agriculture, et notamment le maraîchage, les habitants de Harmlia ne travaillent que trois mois dans l'année, lors de l'enlèvement des productions. De ce fait, le chômage frappe de plein fouet la population surtout juvénile. En dépit du passage de la canalisation menant vers Oum El Bouaghi, Aïn Beïda, Tébessa à 500 m de la commune, les habitants ne bénéficient pas du gaz de ville.
Ils vivent un véritable calvaire pour s'approvisionner en gaz butane, notamment en hiver où une véritable tension est vécue dans la région. D'autant plus que l'état des routes ne facilite pas le déplacement des transporteurs-distributeurs.
Un sol riche en minerai
Le sol de la région recèle de l'argile rouge utilisée comme matière première pour la fabrication de la brique. Par ailleurs, le lieu dit djebel Hanout recèle de l'aluminium, autrefois exploité par les colons, selon les habitants. Enfin, si l'essor de développement de cette petite localité rurale demeure tributaire de l'exploitation des richesses de son sol, ses habitants vivent un véritable imbroglio quant à leurs affaires judiciaires en raison de leur rattachement au tribunal de Aïn Fakroun (25 km) alors que Aïn Kercha, chef-lieu de daïra, chapeautant Harmlia, n'est qu'à 11 km !
K. M.


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