L'Association des archivistes français, l'Association des historiens contemporanéistes de l'enseignement supérieur et de la recherche, l'Association Josette et Maurice-Audin, ainsi qu'un collectif d'archivistes, de juristes, d'historiennes et d'historiens, dont la vice-présidente du Conseil supérieur des archives, ont saisi, le 17 janvier dernier, le Conseil d'Etat français pour annuler la nouvelle version de l'instruction générale interministérielle (IGI 1300) pour dénoncer "une restriction inadmissible dans l'accès aux archives contemporaines de la nation", dont celes sur la Guerre d'Algérie. "Des archivistes, des juristes, des historiennes et des historiens, relayés par une pétition signée par plus de 18 000 personnes, dénoncent une restriction inadmissible dans l'accès aux archives contemporaines de la Nation", notent ces organisations, qui dénoncent cette mesure qui subordonne toute communication de documents antérieurs à 1970 et portant un tampon "secret" à une procédure administrative dite de "déclassification".