"Il est important avant tout d'ouvrir le capital du club, de préparer tous les bilans financiers du club depuis 2010 à ce jour", explique Miloud Iboud. Huit actionnaires de la JSK, à savoir Azirf, Bouzit, Yarichen, Kardache, Azouaoui, Zmirli, Hadj Larbi et Ziad, ont rendu public hier un communiqué dans lequel ils annoncent la tenue, le 11 février prochain, d'une assemblée générale des actionnaires. "Nous informons tous les supporters de la JSK que selon le jugement 001/2021 du chef de la section commerciale du tribunal de Tizi Ouzou du 18/01/2021, il a été décidé de convoquer l'AG des actionnaires après la démission du président du club amateur Idriss Sami le 14/01/2021, et l'élection du nouveau président du CSA , Aït Mouloud, actionnaire majoritaire", soulignent les actionnaires. Cependant, on apprend que cette AG aurait été reportée à une date ultérieure. Les signataires du communiqué s'engagent à "ouvrir le capital de la JSK à de véritables investisseurs pour faire du club, le berceau du professionnalisme". À ce titre, les signataires du communiqué appellent "à l'unité de la famille de la JSK". Contacté par nos soins, le porte-parole de la JSK, Mouloud Iboud, explique avoir pris connaissance du communiqué des actionnaires et appelle à l'ouverture immédiate du capital de la SSPA-JSK. "Je l'ai toujours dit, l'ouverture du capital de la JSK est obligatoire, c'est la seule solution pour attirer des investisseurs solides à la JSK et je ne doute pas qu'il y en aura. Cette démarche doit constituer notre préoccupation majeure et immédiate", confie Iboud à Liberté. Et d'ajouter : "Cependant, il n'est pas question d'ouvrir le capital juste pour coopter des personnes à la tête du club. Les choses doivent se faire dans la transparence et le respect de la réglementation en vigueur. Mais avant tout, il est important d'ouvrir le capital du club, de préparer tous les bilans financiers du club depuis 2010, soit depuis l'avènement du professionnalisme. Nous devons nous atteler à cette tâche titanesque et indispensable pour retracer toutes les opérations effectuées. À ce titre, il est anormal que nous ne retrouvions pas dans les bilans de la JSK les traces de certains transferts de joueurs de la JSK vers l'étranger comme les 300 000 euros du transfert de Banou Diawara vers le club de Samouha en 2016. Aujourd'hui encore, nous devons payer 54 000 euros au club de Bobo Dioulasso car l'ancienne direction n'a pas payé la prime du joueur en cas de revente à l'étranger. Je me demande où est passé tout cet argent." Pour Iboud, "l'audit des comptes du club depuis 2010 à ce jour, fait sans doute peur à certains. C'est pour cela que nous assistons à toute cette agitation ces derniers temps, mais il faut que tout le monde sache que ces bilans sont nécessaires pour évaluer exactement les dettes du club afin de les présenter ensuite aux éventuels repreneurs".