Le wali de Médéa, Djahid Mous, a procédé, jeudi 4 mars, à la levée du blocage de l'APC de Tlétat Douair, 60 km au sud-est du chef-lieu de wilaya, en désignant le secrétaire général de la commune pour assurer l'intérim et, du coup, expédier les affaires courantes de la collectivité, selon un communiqué publié sur le site officiel de la wilaya. La décision a été accueillie avec soulagement par la population locale. Dans le cadre de la réglementation et en vertu du pouvoir de substitution d'action qui lui est dévolu, le wali a mis fin à un blocage de cette APC qui, est-il souligné, a énormément déteint sur la gestion des affaires de la commune et son développement, car ayant un "impact négatif sur le niveau de vie du citoyen", faute de mise en œuvre des projets inscrits à l'indicatif de cette collectivité. En effet, le blocage a empêché l'adoption du budget primitif de la commune et a été à l'origine de l'absence d'information sur l'état des consommations des crédits de paiement, de l'absence d'ouverture des crédits devant être affectés au financement de l'opération de solidarité relative au mois sacré, le non-engagement des crédits destinés à l'entretien des établissements scolaires du primaire, le retard des projets accordés au profit des zones d'ombre... La décision du wali est de nature à garantir la continuité du service public à la population aux citoyens et la pérennité du fonctionnement des institutions de l'Etat pour prendre en charge les préoccupations des citoyens de la commune de Tlétat Douair, est-il indiqué. À ce titre, le SG de la commune, en l'occurrence Okba Mohamed, a été désigné à l'effet d'expédier les affaires courantes et l'annulation des décisions portant la permanisation du P/APC et des présidents de commission et du délégué spécial de l'annexe. Ainsi, l'intervention de la tutelle est venue mettre un terme à une situation qui n'a que trop duré et causé une quasi-paralysie de l'activité de la collectivité et de ses projets de développement. La commune de Tlétat Douair compte un grand nombre de zones d'ombre et la situation économique de sa population s'est encore dégradée ces derniers mois, en raison du blocage de son assemblée auquel s'est ajouté le problème lié à la pandémie de coronavirus.