La justice a prononcé hier la relaxe, avec restitution des objets confisqués, en faveur de Fodil Boumala, à l'issue de son procès en appel à la chambre pénale de la cour d'Alger, après sa condamnation le 15 octobre 2020 en première instance par le tribunal de Dar El-Beïda à une amende de 50 000 DA. Fodil Boumala était poursuivi pour "incitation à attroupement non-armé". Il a été relaxé pour les chefs d'inculpation d'"outrage à corps constitué" et "exposition de publications de nature à nuire à l'intérêt national", a indiqué Me Fetta Sadat, membre du collectif d'avocats qui défend les détenus politiques et d'opinion. Lors de son procès en appel du 5 avril dernier, renvoyé à trois reprises (7 décembre 2020, 25 janvier et 1er mars 2021), le parquet avait requis deux ans de prison ferme et une amende de 100 000 DA, dans une deuxième affaire liée à son arrestation le 14 juin 2020. La première affaire remonte à sa première arrestation en septembre 2019, période durant laquelle il a été placé en détention jusqu'au mois de mars 2020, pour quasiment les mêmes chefs d'inculpation d'"atteinte à l'unité nationale" et de "publications facebook pouvant porter atteinte à l'intégrité nationale". Relaxé dans ce affaire le 1er mars 2020, le procureur près le tribunal de Dar El-Beïda avait fait appel aussi de cette décision. L. M.