La commune de Hammam Beni-Salah, dans la daïra de Bouhadjar, wilaya d'El Tarf, recèle des potentialités touristiques certaines, aussi bien naturelles qu'archéologiques. En dépit de ces spécificités agricoles non négligeables, l' activité touristique reste l'axe le plus dominant sur le plan économique, dans cette commune qui compte l'une des plus importantes sources thermales du pays. Située à une douzaine de kilomètres du chef-lieu de daïra, la commune compte une population estimée à 10 500 âmes, réparties à travers 4 quartiers, récemment constitués et une dizaine de hameaux. Cette région compte des sites naturels à même de permettre un développement certain du secteur touristique. Hammam Beni Salah, “une source thermale” dont la réputation n'est plus à démontrer, possède des eaux conseillées pour le traitement de plusieurs maladies de la peau. Encouragés par de telles richesses naturelles, les élus locaux entendent relancer un projet de zone d'extension touristique dans le cadre des programmes destinés au développement du tourisme sur le plan local. Ce hammam naturel accueille tout au long de l'année des dizaines de curistes de diverses contrées du pays, vu les bienfaits que leur procurent les eaux brûlantes de cette source naturelle. Certains curistes occasionnels ont, cependant, fait remarquer que le manque d'infrastructures d'accueil les décourage et les déplacements quotidiens de contrées lointaines reviennent excessivement chers, sachant les augmentations à sens unique qui se font par les opérateurs du transport. À l'heure actuelle, les efforts des responsables communaux sont orientés vers le renouvellement des moyens d'entretien des pièces trop exiguës de bains, a indiqué le premier vice-président lors d'un court entretien. Par ailleurs, nos interlocuteurs nous informent que beaucoup de clients préfèrent la source thermale de Sidi Djaballah, située aux abords de la route, car elle est moins coûteuse comparativement aux autres sources qui se trouvent sur le territoire de la wilaya, notamment Hammam Sidi Trad, celui se trouvant dans la commune de Zitouna, Zatout ayant des spécificités particulières, et Seliane dans la commune de Bouhadjar. Mais le manque d'infrastructures d'accueil et de commodités ternissent quelque peu l'image de ce don du ciel. Tahar Boudjemaâ