Lors de son point de presse improvisé à l'aéroport à son retour de Doha, le président de la FAF, Charef-Eddine Amara, a abordé la question lancinante des droits TV non encore perçus par les clubs depuis au moins trois ans, bien que la télévision nationale continue à retransmettre les matchs de Ligue 1. "Les clubs sont tout à fait dans leur droit de réclamer les droits TV. Mais il faut qu'ils sachent que la télévision nationale n'a pas payé la FAF. En revanche, il faut dire aussi que les clubs constitués en sociétés commerciales doivent chercher d'autres sources de financement. Les droits en font certes partie, mais pas uniquement. Nous allons tout faire pour régler cette question importante de financement des clubs à travers une nouvelle politique dans ce domaine. Nous aurons bien sûr l'occasion d'aborder ce sujet avec plus de détails", souligne-t-il. À ce titre, à l'issue de la réunion du bureau fédéral qui a eu lieu vendredi soir, la FAF a indiqué dans un communiqué qu'"à travers leurs exposés, les présidents de ligue ont soulevé plusieurs préoccupations que le président de la FAF s'est engagé à traiter au fur et à mesure, parmi lesquelles on citera essentiellement : la demande des présidents des ligues nationales (LFP, LNFA, LIRF) de revenir à la normalité avec l'élection des bureaux de ligue. Les difficultés financières auxquelles sont confrontés les clubs, notamment ceux évoluant en Ligue 1 professionnelle. L'absence de naming pour le championnat de Ligue 1 depuis deux ans, et donc de ressource financière pour la LFP. La difficulté de recouvrer les créances détenues auprès de l'EPTV, malgré la signature d'un nouveau contrat pour trois nouvelles saisons. La révision du modèle de contrats du joueur et de l'entraîneur et sa mise aux normes standards en prévision de la prochaine saison 2021/2022. La nécessité de se rapprocher des pouvoirs publics afin d'examiner les possibilités de traiter les dettes des clubs (CNAS et IRG). La sollicitation de la Commission scientifique de suivi de la pandémie de la Covid-19 pour examiner la faisabilité de vacciner les joueurs de football afin d'éviter aux clubs davantage de dépenses. La représentativité de la LFP au sein des commissions traitant du football professionnel. La révision du système de compétition qui doit concorder avec l'adaptation préalable de la réglementation. La demande des clubs de se réunir avec le nouveau président de la FAF". S. L.