L'entrée de l'avocate féministe Gisèle Halimi au Panthéon est-elle compromise ? La question est soulevée depuis quelques jours dans l'Hexagone où la panthéonisation de cette militante semble diviser le gouvernement français à cause de ses positions sur la Guerre d'Algérie et qui seraient trop clivantes pour le président Emmanuel Macron qui, selon les médias français, craint les réactions des familles de harkis et des pieds-noirs. Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet 2020 à Paris, a, depuis toujours, soutenu l'indépendance de l'Algérie et s'était farouchement opposée à la guerre dans son pays d'origine, en l'occurrence la Tunisie. Ses positions soulèvent un tollé général au sein du gouvernement du président Macron, qui devait pourtant l'honorer en transférant ses restes au Panthéon.