La militante des droits humains, Gisèle Halimi, décédée le 28 juillet dernier, fera l'objet d'un hommage national prochainement. C'est le président Emmanuel Macron qui l'a annoncé le 4 septembre dernier, alors que des appels ont par ailleurs été lancés pour que la dépouille de la défunte entre au Panthéon. Le président Macron s'est bien gardé de mettre en avant l'implication de Gisèle Halimi dans la lutte pour l'indépendance algérienne. Il s'est contenté de rappeler son attachement à sa Tunisie natale. Cependant, si effectivement la militante Gisèle Halimi entrait au Panthéon, elle y rejoindrait une autre grande dame, Germaine Tillion, dont l'œuvre a aussi beaucoup aidé à comprendre le drame de la colonisation en Afrique du Nord et particulièrement en Algérie.