Les légumes généralement connus pour accompagner les viandes rouges affichent des prix considérés comme accessibles, même pour les petites bourses. À commencer par la courgette, indispensable pour la chorba, le gras-double et le couscous qui est cédée à 20 DA, la tomate à 30 DA et les haricots verts à 40 DA. En ce qui concerne les fruits, les prix connaissent une certaine stabilisation. Le kilo de bananes varie entre 60 et 75 DA. Les pommes coûtent 60 à 120 DA, selon la qualité. Les consommateurs ont noté que c'est le premier mois de ramadan où il y a une profusion de fruits tels que la pastèque, le melon, les figues, les grenades, les raisins, les dattes, la plaquemine, les poires, la pomme… Néanmoins, on assiste à l'abondance d'étals dans pratiquement tous les marchés ou ruelles proposant des sachets de différentes marchandises telles que du jus en poudre, un soi-disant liquide jaunâtre présenté comme étant de la charbate, de l'ail, du pain maison, du petit lait à qualité douteuse, des friandises comme kalb el louz, zalabia, des mchihdate et autres variétés avec la remarque que la plupart de ces étals sont tenus par des enfants. La viande rouge fraîche ovine est taxée à 600 DA alors que la bovine est à 700 DA dans les boucheries. Seulement, la plupart des ménages se rabattent sur la viande congelée dont le prix oscille entre 280 et 380 DA. Une vieille femme, rencontrée dans un nouveau local de vente de la viande congelée, nous dit qu'avec 100 DA de viande congelée hachée, elle parvient à concocter chaque jour un plat pour ses gosses. La viande blanche de son côté est affichée entre 220 et 230 DA alors qu'au niveau des marchés informels, le poulet sur pied est cédé à 160 DA le kg. Cela n'a pas empêché certains bouchers malhonnêtes au niveau du marché de Khemis-Miliana d'écouler de la viande congelée hachée en guise de viande fraîche et du gras-double congelé au mépris des contrôleurs. Moha B.