Après le précieux succès ramené, la semaine passée, de Constantine, la JSK était visiblement déterminée à négocier tel qu'il se doit ce second déplacement consécutif à Relizane et les supporters kabyles étaient réellement confiants quant à une belle réaction de leur équipe favorite hors de ses bases, mais voilà que les Canaris sont malheureusement revenus bredouilles de leur sortie aux bords de la Mina. Certes, à travers les statistiques des dernières saisons, l'on savait pourtant que la JSK n'a jamais eu la partie facile au stade de Relizane, mais les nombreuses victoires acquises en déplacement, cette année, soit à Tlemcen, Bel-Abbès, Constantine et deux fois à Alger, contre le NAHD, puis le MCA, ont donné de gros brins d'espoir aux fans kabyles qui ne s'attendaient guère à un tel revers à Relizane, quand bien même sur un score étriqué. Et s'il faut rappeler que la semaine dernière à Constantine, la JSK fut menée au score face au CSC avant de renverser admirablement la situation en seconde mi-temps (2-1), il n'en fut pas de même pour les poulains de Denis Lavagne qui ont encaissé, cette fois un but assassin contre le cours du jeu, juste avant la mi-temps (40'), mais ils n'ont jamais pu revenir dans le match, et ce, en dépit d'une domination outrageuse. En fait, la JSK aura certainement raté l'opportunité de prendre un net ascendant au tableau d'affichage, en première mi-temps, où Benchaira avait écrasé un ballon rageur sur le montant, en tout début de match, et ce, avant que ses coéquipiers ne vendangent quelques bonnes occasions de but franches, notamment celle qui a vu le défenseur Ait Abdeslam rater le cadre, peu avant la pause (45'), alors qu'il était bien placé face au but. C'est dire qu'une fois de plus, l'attaque kabyle était en mal d'inspiration et a fait preuve d'un manque d'efficacité offensive. Certes, la forte canicule du weekend a certainement pesé sur le rendement des joueurs kabyles et le fameux "turn-over" prôné par Denis Lavagne, qui a ménagé, une fois de plus, plusieurs joueurs-clés comme Raïah, Nechat, Medane, Hamroune et Bensayah, ont énormément joué dans la balance, mais il faut bien admettre que le compartiment offensif n'a jamais été le point fort de la JSK, cette saison. "En toute objectivité, je pense que, dans l'ensemble, nous nous ne méritions pas de perdre ce match qui était aisément à notre portée, car nous avions largement bousculé la formation de Relizane dans son propre fief, mais nous n'avons pas fait preuve de sang-froid et de maîtrise face au but alors que l'adversaire a profité d'une seule occasion sur balle arrêtée pour la mettre au fond", nous a déclaré hier encore, l'entraîneur-adjoint Karim Kaced, tout cela pour confirmer, en fait, que les joueurs kabyles tout comme leur staff technique doivent encore se mordre les doigts après avoir laissé filer une bonne occasion de recoller au peloton de tête surtout que la formation kabyle compte toujours 4 matchs de retard. Mohamed Haouchine