Décidément, rien ne va plus à l'USM Alger en raison des luttes intestines entre certaines parties voulant à tout prix opérer des changements radicaux en prévision de la prochaine saison. Sans même attendre la fin de la saison pour faire un bilan global, l'actionnaire majoritaire, à savoir le groupe Serport, aurait pris la décision d'opérer des remaniements au niveau de certains postes névralgiques du club. Le directeur sportif Anthar Yahia serait dans l'œil du cyclone du propriétaire du club qui préparerait sa succession dans le silence. À en croire une source proche du dossier, les pourparlers avec Toufik Korichi ont été entamés, de surcroît la veille d'un important rendez-vous de championnat disputé hier face à la JSK. Le propriétaire du club aurait même avancé dans ce dossier, en attendant bien sûr d'officialiser cette nomination dans quelques semaines, en remplacement de Anthar Yahia dont le contrat court pour deux ans supplémentaires (il a signé un contrat le mois de juin 2020). Reste à savoir maintenant quelle sera la réaction de l'ex-international algérien qui a débarqué en Algérie avec l'ambition de bâtir un projet sérieux et prometteur. Il faut savoir qu'Anthar Yahia et le président du conseil d'administration du club ne sont pas en odeur de sainteté depuis quelques mois. L'on se rappelle que le PCA de l'USMA avait même poussé l'ex-international vers la porte de sortie, avant de se raviser à la dernière minute à cause du contrat en béton dont dispose Anthar Yahia, sur lequel aucun objectif n'a été assigné à l'ex-international algérien. Autrement dit, un licenciement abusif coûterait les yeux de la tête à la trésorerie de l'USM Alger, déjà confrontée à un problème de taille pour régler le montant du transfert d'Opoku (300 000 dollars) auprès de son ancien club, Ashanté Kotoko. Ce n'est pas tout, dans la mesure où même l'actuel staff technique, conduit par Mounir Zeghdoud, ne sera pas reconduit, même si l'ex-défenseur de l'USMA est encore lié par un contrat qui prendra fin en juin 2022. Autrement dit, c'est tout le travail entrepris depuis des mois qui risquerait de partir en fumée. Pourtant, le propriétaire du club avait fait de la stabilité son cheval de bataille en se fixant une période de trois ans pour mettre en œuvre une véritable école de football dotée de moyens dignes des grands clubs. Mais l'on est loin de cette réalité, sachant que l'actuelle saison a enregistré une instabilité chronique à tous les niveaux entre changement d'entraineurs, de joueurs, de staff, de responsable et d'administrateurs. Les prochains jours risqueraient d'être riches en événements au sein de la formation de Soustara. Nazim T.