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Les évacuations des étrangers se poursuivent
Alors que Les Talibans multiplient les messages rassurants
Publié dans Liberté le 19 - 08 - 2021

Les nouveaux maîtres de Kaboul tentent à travers leurs messages de montrer qu'ils ont changé, qu'ils sont tolérants et ouverts au dialogue même s'ils campent sur leur projet de création d'un émirat islamique.
L'opération d'évacuation des diplomates et des afghans ayant travaillé avec les forces étrangères se poursuivaient hier dans des conditions difficiles, mais l'aéroport de Kaboul est sécurisé affirment des sources diplomatiques américaines. Un gigantesque pont aérien mobilise depuis dimanche une noria d'avions du monde entier, dans un aéroport pris d'assaut par les candidats à l'exil et dont les abords sont étroitement contrôlés par les talibans, ont rapporté les médias
La scène médiatique est occupée cependant par les talibans dont le porte-parole continue devant la presse d'envoyer des messages rassurants à l'endroit des Afghans, des étrangers et de la communauté internationale. Des messages qui sont, pour l'instant, reçus avec circonspection. Parce que les puissances et les pays voisins, hormis la Chine, qui s'est déjà positionnée dans une posture de dialogue avec les nouveaux maîtres de Kaboul, attendent des talibans des actes pour confirmer leurs intentions.
Si la Turquie considère "positif" le discours des talibans, pour d'autres pays, cette attitude et ces annonces peuvent n'être qu'une parade d'autant plus que les talibans ont fait preuve par le passé d'une rare violence à l'égard des femmes et de leurs opposants. Une position qu'exprime, sans nuance, le Royaume Uni à travers son premier ministre, Boris Johnson qui dit que "les talibans seront jugés sur les actes, pas sur les paroles", dans un message avertissement.
"Nous jugerons ce régime sur les choix qu'il fait et sur ses actes, plutôt que sur ses paroles --sur son comportement face au terrorisme, au crime et aux stupéfiants, ainsi que sur l'accès humanitaire et le droit des filles à recevoir une éducation", a-t-il ajouté en réitérant son appel à une réaction internationale "unifiée" face aux talibans. "Nous sommes d'accord sur le fait que ce serait une erreur pour n'importe quel pays de reconnaître un nouveau régime à Kaboul prématurément ou de manière bilatérale", a souligné M. Johnson, qui s'était entretenu avec notamment le président français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Joe Biden avec lesquels il a plaidé son "approche unifiée" de la communauté internationale. Par ailleurs, le gouvernement britannique a annoncé sa disposition à accueillir à long terme 20 000 Afghans, dont 5000 réfugiés, la première année en ciblant les femmes, les enfants et les minorités religieuses.
La Chine à l'affût
La situation en Afghanistan inquiète la Chine notamment sur ses répercussions éventuelles sur son territoire, particulièrement sur la région du Xinjiang, qui partage une petite frontière avec l'Afghanistan, connu pour les attentats et attaques terroristes, imputés aux islamistes de l'ethnie ouïghoure. Aussi, les Chinois, tout en gardant la porte du dialogue avec les talibans ouverte, ont entrepris des démarches pour s'assurer de leur garantie que les talibans ne vont pas renouer leurs relations avec les islamistes ouïghours qui sont d'ailleurs présents en Afghanistan.
C'est dans cette perspective, entre autres, que Pékin a pris l'initiative de recevoir, fin juillet, à Tianjin (nord de la Chine) une délégation talibane comprenant le numéro 2 du mouvement, le mollah Abdul Ghani Baradar. La Chine attend à travers cette perception positive des talibans en contrepartie des gestes en faveur de sa sécurité. "Nous attendons des talibans qu'ils s'attaquent à toutes formes d'organisations terroristes, y compris le Mouvement islamiste du Turkestan oriental", a déclaré hier Zhao Lijian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Par ailleurs, au plan humanitaire, le CICR, par la voix de son directeur général, M Robert Mardini, s'est dit "soulagé que les rues de Kaboul aient échappé à des combats dévastateurs, mais il reste attentif aux besoins des milliers de civils qui ont été blessés ou contraints au déplacement lors des affrontements survenus récemment dans d'autres centres urbains", lit-on dans sa déclaration rendue publique. "Le CICR est déterminé à se tenir aux côtés de la population afghane et à aider les hommes, les femmes et les enfants à faire face à la situation qui se développe dans le pays", rassure la Croix-Rouge, ajoutant que "l'Afghanistan traverse une phase de transition dont il est difficile – pour les Afghans comme pour nous – de prédire l'issue. Nous savons, cependant, que les besoins humanitaires resteront élevés".

Djilali B./Agences


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