La direction du MC Oran a été déboutée dans l'affaire de ses joueurs qui ont saisi la Chambre nationale de résolution des litiges (CNRL) et ont eu gain de cause en obtenant leurs lettres de libération, a-t-on appris mardi de ce club de Ligue 1 de football. Des 14 éléments ayant recouru à la CNRL pour n'avoir pas perçu plusieurs salaires au cours de l'exercice 2020-2021, huit d'entre eux se sont offert leurs bons de sortie qui leur permettent d'aller monnayer leurs talents sous d'autres cieux, a-t-on souligné de même source. Il s'agit surtout de joueurs clés dans l'effectif des "Hamraoua", qui ont terminé le championnat à la sixième place, des éléments clés, tels que Mellal, Hamidi, Motrani et le gardien de but et capitaine d'équipe, Litim. Mais le président du MCO, Tayeb Mehiaoui, n'est pas pour autant prêt à se désister de tout ce beau monde. Selon la même source, il a déjà entamé ses tentatives pour faire revenir les joueurs en question à de meilleurs sentiments, tout en s'engageant à les payer suivant un calendrier fixé par les deux parties. Le boss oranais a eu une première discussion dans ce sens avec son latéral droit Hamidi, même si ce dernier a déjà paraphé un contrat avec le MC Alger. Le club phare de la capitale de l'Ouest devra trouver des arrangements à l'amiable avec les joueurs plaignants pour lever l'interdiction de recrutement dont il fait l'objet de la part de la CNRL. D'autres joueurs, tels que Derrardja, l'un des plus gros salaires de l'équipe, s'apprêtent aussi à emboîter le pas à leurs 14 coéquipiers qui ont saisi la CNRL, rendant compliquée la mission de la direction oranaise lever l'interdiction de recrutement, craint-on dans l'entourage du club, plus que jamais exposé à une véritable saignée en cette intersaison.