Continuant de sévir à travers les communes de la wilaya, la rage fait toujours des victimes à la suite de morsure par des animaux infectés par la maladie, comme le précisent les services de la santé publique. En effet, ces derniers ont recensé 1607 cas de morsures causées par des chiens et des chats durant la période allant du 1er janvier au 31 juillet 2021, selon les statistiques du service de la prévention de la direction de la santé et de la population de Médéa, dans une déclaration faite à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre la rage en fin de semaine dernière. Les chiens sont la première cause de transmission de la rage avec 1021 morsures de personnes, soit 64% des cas dont 58,6% par des chiens errants, suivis par les chats avec 519 morsures, soit 32% du total des morsures. Fort heureusement, aucun cas de décès par cette pathologie n'a été déploré, selon les mêmes services, indiquant à ce titre la bonne prise en charge des victimes de la rage par les structures de santé. Dans le cadre de la prévention et de la sensibilisation contre la rage, les pouvoirs publics comptent arriver à son éradication définitive à l'horizon 2030, par une vaccination des chiens afin d'éviter à l'homme d'être infecté, et les cas de décès imputable à cette maladie qui est une zoonose contagieuse et mortelle, et de s'inscrire dans la stratégie mondiale afin de ramener à zéro le nombre de décès humains dus à la rage d'origine canine d'ici 2030. L'on rappellera qu'une large campagne de vaccination visant les animaux domestiques et divagants, plus particulièrement les chiens, qu'ils soient des chiens à propriétaires ou des chiens errants étant donné que les cas de morsures diagnostiqués sont causés par ces bêtes, a été lancée par les services de l'inspection vétérinaire. Cette dernière a insisté auprès des propriétaires des chiens et des chats de faire vacciner leurs animaux, étant donné qu'ils n'ont rien à dépenser puisque le vaccin est gratuit et procure une assurance d'une année contre la maladie et contre l'apparition de la rage citadine.
