Plus de 1 280 Palestiniens ont été arrêtés par les autorités d'occupation israéliennes de juillet à septembre derniers, selon un rapport publié par des organisations chargées des prisonniers. Le document a été publié hier dimanche par des associations des prisonniers, à savoir la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers, le Club des prisonniers et la Fondation Addameer pour les soins aux prisonniers et les droits de l'Homme, et couvre les trois derniers mois (juillet, août et septembre), selon l'agence de presse palestinienne Wafa. Le rapport recense 1 282 cas d'arrestation, dont 160 enfants et mineurs de moins de 18 ans, pour la plupart originaires d'El-Qods occupée. Parmi les détenus, 37 sont des femmes. Outre la lecture statistique des cas d'arrestation, les associations se sont penchées sur un certain nombre de politiques mises en œuvre par l'armée d'occupation lors de l'exécution des arrestations. Il s'agit de la politique de punition collective avec l'arrestation des membres de la famille pour faire pression sur la personne à arrêter. Ces politiques ne se limitent pas à une catégorie de détenus, mais s'étendent à tous les groupes, signale-t-on dans le rapport. Et de souligner : la politique de détention administrative est restée l'une des dizaines de politiques visant les Palestiniens. Le nombre total d'ordonnances de détention administrative au cours des trois derniers mois a atteint les 310, dont 88 nouvelles ordonnances et 222 autres de renouvellement, selon le document. Le rapport souligne en outre que le nombre de prisonniers et détenus palestiniens dans les prisons de l'occupation a atteint environ 4 600 jusqu'à fin septembre 2021, dont 35 prisonnières et 200 mineurs, tandis que le nombre de détenus administratifs a atteint les 500. Depuis le début de cette année, les détenus ont mené plus de 60 grèves individuelles, dont la plupart contre la détention administrative. Tous les grévistes sont confrontés à des conditions de santé déplorables et très difficiles, y compris ceux qui sont détenus dans des hôpitaux affiliés à l'occupation.