Prévue pour la fin de 2020, la vingt-sixième session de la Conférence des Parties (COP 26) à la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques aura lieu du 1er au 12 novembre 2021 à Glasgow. La COP de cette année est présidée par Alok Sharma, ancien secrétaire d'Etat britannique à l'Energie et à l'Industrie. Elle est pour les écolos, un rendez-vous très attendu, qui devrait réunir près de 200 pays, afin d'aboutir à un nouvel accord visant à réduire les émissions de CO2. La conférence regroupera dans les cinq salles du Scottish Event Campus près de 20.000 personnes, dont des diplomates mais aussi des chercheurs, chefs d'entreprises, ONG et journalistes. Dans cette perspective, l'Algérie envisage des solutions écologiques en investissant dans les énergies renouvelables. Dans son allocution au Sommet « Initiative du Moyen-Orient Vert », le 25 octobre à Riyadh (Arabie saoudite), le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane a affirmé que l'Algérie était pleinement disposée à « soutenir toute initiative visant à freiner le réchauffement climatique et à lutter contre la désertification, la sécheresse et les feux de forêt auxquels la région arabe est exposée ». D'ailleurs pour, António Guterres, Secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies « la crise climatique représente une alerte rouge pour l'humanité », a-t-il indiqué dans un message rendu public la veille de la COP. Il est entre autres revenu sur les annonces récentes en faveur de l'action climatique, qui sont selon lui «bienvenues et essentielles, mais ne suffiront pas (...) notre monde sur la voie d'un réchauffement désastreux bien supérieur à 2 degrés Celsius ». Le SG de l'ONU a également déploré la situation actuelle, « nous sommes bien loin de l'objectif de 1,5 degré que le monde s'est engagé à atteindre dans l'Accord de Paris». Tout en ajoutant qu'il « est tout à fait réalisable ». Il est à rappeler que l'Accord de Paris, signé lors de la COP21 en 2015, affichait l'ambition de contenir le réchauffement climatique sous la barre des +2°C. Cette 26e conférence internationale sur le climat, qui va durer deux semaines, devrait permettre d'aboutir à un nouvel accord visant à réduire les émissions de CO2. Pour Vanessa Vega Saenz, Ambassadeur du Danemark à Alger, dans communiqué en date du 28 octobre, la COP26 est « la plus importante conférence sur le climat depuis Paris ». Elle a souligné qu'« il est essentiel que nous tenions la promesse de l'Accord de Paris et que nous réduisions les émissions pour limiter la hausse des températures à 1,5°C par rapport aux niveaux préindustriels ». Elle a par ailleurs regretté le fait que « nous ne sommes malheureusement pas sur la bonne voie : il faut que tous les pays adoptent des objectifs de réduction des émissions plus ambitieux. Si les pays s'en tiennent à leurs objectifs climatiques officiels actuels - les contributions déterminées au niveau national - cela entraînera une hausse catastrophique de la température mondiale de 2,7°C ». Parallèlement, et à trois jours du lancement de la COP26, la Chine, considéré comme le premier émetteur mondial de gaz à effet de serre, a officiellement soumis ce jeudi 28 de nouveaux engagements climatiques. Une initiative qui était très attendue de par le positionnement de Pékin, depuis plusieurs années, sur la question de l'émission de gaz à effet de serre. Lire également l'article de "Liberté" en cliquant ICI: Le Danemark prépare la COP26