Le PDG de Sonelgaz, Chaher Boulakhras a présidé hier, par visio-conférence, les travaux de la rencontre : « Comment la coopération régionale peut-elle accélérer la transition énergétique en région méditerranéenne ? », organisé par l'Observatoire méditerranéen de l'énergie, au cours de la COP26 Glasgow, comme indiqué dans un communiqué de la société nationale. A cette occasion, le patron de Sonelgaz, représentant l'Algérie, a souligné « l'importance de la "coopération régionale" pour accélérer les initiatives nationales, régionales et mondiales visant à réaliser une transition vers les énergies renouvelables ». La même source indique que « cela nécessite de doubler les ambitions en apportant davantage d'assistance technique et de soutien aux instruments de financement, dont la finance climat, ainsi qu'à travers l'échange d'expériences, de connaissances et de pratiques ». Chaher Boulakhras, étant à la tête de l'Association des Gestionnaires Méditerranéens des Réseaux de Transport de l'Electricité (Med-TSO), vice Président. de l'Observatoire méditerranéen de l'énergie (OME) et président du Comité maghrébin de l'électricité (Comelec), est revenu sur le rôle du digital. « Les technologies numériques qui fonctionnent actuellement en toute sécurité au profit de la société peuvent garantir un avenir efficace, équitable et prospère. Elles offrent de bonnes opportunités de coopération et ouvrent de nouveaux horizons pour la politique environnementale », ajoutant que « ces objectifs ne peuvent être atteints que si le Partenariat méditerranéen se construit sur une réelle coopération entre les acteurs des deux rives de la Méditerranée ». Dans ce contexte, le représentant de l'Algérie a insisté sur « l'importance de ce partenariat méditerranéen, qui doit être renforcé son soutien par les différents acteurs régionaux, dans de nombreux domaines de l'énergie, tels que les marchés régionaux de l'électricité et des énergies renouvelables... », soulignant que « les défis auxquels la région méditerranéenne est confrontée sont grands, et nécessitent une réflexion collective réponse ». Chaher Boulakhras a également évoqué « le grand rôle que jouent les pays méditerranéens dans la transformation des défis climatiques et environnementaux en les transformant en opportunités, et l'importance de contribuer au renforcement de la coopération et des échanges dans la région». Il a également mis en avant « les associations spécialisées dans ce domaine pour aider les pays du Sud et autres pays méditerranéens à adopter et mettre en œuvre des technologies qui réduisent le carbone dans les meilleurs délais et de la manière la plus efficace et efficiente au bénéfice de tous. Atteindre les objectifs « net zéro » de l'accord sur le changement climatique ». LIBERTE-Digital