■ Alors que les chasseurs, organisés en associations et en fédérations dans les wilayas de Tizi Ouzou et de Béjaïa, ont décidé de suspendre leur activité et de marquer une pause pour donner le temps à la faune de se régénérer après les incendies dévastateurs de l'été dernier, des énergumènes s'adonnent, depuis quelques jours, au braconnage du passereau, un taxon qui regroupe plus de la moitié des espèces des petits oiseaux. C'est le cas dans plusieurs forêts où des dizaines de pièges à passereaux ont été saisis par les gardes forestiers, mais aussi par des citoyens qui s'indignent de ce braconnage à grande échelle.